Résumé :
Je m’appelle Harriet Manners et maintenant je suis mannequin.
Je sais que je suis mannequin parce que nous sommes lundi matin et que je porte un tutu doré, une veste dorée, des ballerines dorées et des boucles d’oreilles dorées. Mon visage est peint en doré et un long fil de fer doré est enroulé autour de ma tête. Ce n’est pas ainsi que je m’habille d’habitude le lundi.
Eh oui, la geek que j’étais est devenue tendance, populaire et cool ! Comment ça, « ce n’est pas crédible ? »
Mon avis :
On retrouve Harriet six mois après la fin du premier tome. Désormais mannequin, elle n’a pourtant pas changé et reste la même jeune fille. Mais alors que se profilent les vacances d’été, elle se retrouve à devoir les passer seule, Nat, sa meilleure amie, partant en France. Heureux coup du sort, un énorme contrat lui est proposé avec un shooting à Tokyo, où elle y retrouvera Nick dont elle n’avait plus de nouvelles depuis plusieurs mois.
J’avais été énormément déçue du premier tome (Non ! Harriet Manners n’est pas une Geek ! Revoyez la définition du mot, franchement.. C’est presque une insulte faite à tous les geeks…), mais, sachant un peu mieux à quoi m’attendre, j’ai voulu retenter l’expérience avec ce second tome.
Les personnages sont toujours aussi caricaturaux, mais j’ai réussi à mieux les apprécier. Wilbur étant moins présent, cela fait bien moins cliché que dans le premier tome. Du coup le personnage m’a fait sourire, bien plus agréable. De même pour Harriet que j’ai réussi à mieux comprendre. Elle reste une adolescente de quinze ans qui a ses doutes, ses peurs, ses quiproquos et ses grands espoirs, mais sa naïveté m’a beaucoup touchée. Les anecdotes m’ont paru moins farfelues, relevant vraiment du fait qu’Harriet n’arrive pas à gérer son stress dans certaines situations. (Bon d’accord, dans la plupart des situations..)
L’écriture d’Holly Smale est toujours aussi simple, fraîche, sans fioriture. Les chapitres s’enchainent tout aussi rapidement que pour le premier tome, la lecture est facile. J’ai adoré les passages sur les shooting, où l’auteur essaye de nous retransmettre la magie du moment, mais aussi les difficultés de se retrouver catapultée devant les objectifs et de devoir comprendre ce qui est recherché par le photographe en une demie seconde.
Je ne sais pas si c’est parce que je savais cette fois-ci à quoi m’attendre, mais j’ai beaucoup plus apprécié ce tome. Les personnages m’ont paru moins insupportables, et malgré le fait qu’Harriet ne soit toujours pas une geek, j’ai passé un agréable moment. J’espère que le dernier tome me surprendra tout autant.
(Article rédigé pour Place to Be.)