Résumé :
À quinze ans, Nora est une incorrigible rêveuse, qui préfère le glamour hollywoodien d’une Ava Gardner aux amours bien prosaïques de sa copine Julie avec le beau gosse du lycée. Lorsqu’un jour une lettre de rupture adressée à son voisin, un certain Rodrigue, tombe sur son balcon, elle renvoie la missive au bon destinataire. Il lui répond. De lettres en lettres, les deux jeunes gens deviennent intimes. Sans vraiment oser passer à l’action. Nora ne peut s’empêcher de rêver à une histoire d’amour avec Rodrigue. Mais la réalité peut-elle être aussi belle que le fruit de son imagination ?
Mon avis :
Cela faisait un petit moment que je voulais lire ce livre, attirée tant par sa couverture que par son résumé intrigant à propos d’échanges épistolaires, petite touche originale donc. Finalement j’en ressors déçue, car un point m’a bloqué durant toute ma lecture : Nora. Et quand ça ne passe pas avec l’héroïne, cela se ressent sur tout le livre.
J’ai beaucoup aimé l’intrigue principale de ce livre, cet échange de lettres, et cette façon qu’ont eue ces deux jeunes gens de se livrer totalement à leur voisin(e) sans le/la connaître au préalable. C’était très beau de voir ces ados remettre au gout du jour cette mode obsolète à l’époque d’internet et des SMS. Et puis Rodrigue et Julie m’ont assez touchée, j’ai eu l’impression dans leurs interrogations de revoir les mêmes que je me posais à leur âge.
Mais voilà, comme je l’ai dit, je n’ai pas du tout accroché avec Nora. Elle ne fait que se plaindre, semble porter tous les malheurs sur ses épaules… Véritable gamine, égoïste, presque capricieuse, on a envie de la secouer comme un prunier pour lui faire voir les choses en face. Et sa façon d’écrire en langage soutenu, loin d’essayer de me la faire paraître plus mûre que son âge, m’a au contraire plus agacée qu’autre chose, car j‘avais l’impression tout simplement de voir une enfant essayer de se donner un genre. Ses doutes sont toujours les mêmes, et à force ils cassent le rythme de l’histoire. Et ô combien c’était énervant !
Par contre, l’écriture de l’auteur est fluide. On ressent très vite que son livre est destiné à un public assez jeune. Ainsi Maïa Brami va aborder des problèmes qui leurs sont propres dans leur jeunesse : complexes, divorce des parents, danger des réseaux sociaux… C’est ce qui fait, je pense, que ce livre est très bon à ce niveau là pour les jeunes adolescents.
En définitive, si on omet le personnage de Nora (grrr), c’est un roman léger, sans prise de tête, agréable et rapide à lire que nous propose ici Maïa Brami. J’ai beaucoup aimé la base de l’histoire, et j’ai encore plus apprécié de voir l’auteur se mettre vraiment à la portée de son lectorat, abordant vraiment des thèmes essentiels pour eux. Un lectorat bien trop jeune quand même pour que je me sente pleinement concernée par ce roman.
Bérangère crois tu que cela me plairait?Car j’ai 11 ans.Je suis d’accord 😌 pour le titre “les princes charmant n’existe pas” c’est assez triste à l’avouer 😭😭😭😭.Mais bon c’est vraie.Je peux pas donner mon avis je ne l’ai point lu, donc désoler 😕
Merci 🙏 Bérangère de répondre STP 🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻🥺🥺🥺🥺🥺🥺☹️☹️☹️🙏🏽🙏🏽🙏🏽
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Là aussi, c’est un roman qui correspond parfaitement à ta tranche d’âge. Tu peux tester sans soucis 🙂
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Bonjour. J’ai découvert ce livre grâce à ta sélection pour ma dernière Kube. Je crois que je l’aurai adoré si je l’avais lu à 11 ans!!! (j’en ai 30 maintenant). C’était quand même une lecture agréable et surtout il m’a permis de découvrir ton blog et en grande amatrice de romans young adult j’en suis ravie!!! Bonne continuation.
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Merci pour ton retour, je note tout ça 🙂
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Pingback: Même les Stars aiment les sardines à l’huile – Maïa Brami | Alice Neverland
Je n’ai pas eu trop de problèmes avec Nora (juste de temps à autre un brin énervante). Globalement, j’ai tout de même beaucoup aimé cette lecture !
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Oui, après peut être que sa jeunesse m’a trop bloquée.. Mais je n’en garde pas un bon souvenir. Par contre oui, en globalité, j’ai apprécié cette lecture qui change un peu du genre.
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Je suis comme toi : je déteste ne pas accrocher avec le protagoniste. Donc je passe !
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