Iris empoisonné(e), tome 1 – Cindy Mezni

Couverture Iris empoisonné(e), tome 1

Résumé :

Athènes était autrefois le berceau de la civilisation. Aujourd’hui, la région se nomme Tartaros et est en train de devenir, lentement mais sûrement, le tombeau de l’humanité.
Le Fléau Pourpre, un virus mortel, a marqué la planète de son empreinte, les hommes dans leur chair. Le désespoir, la violence et la pauvreté sont les maîtres mots de ce nouveau monde.
Au coeur de cet univers, Irisya, 16 ans, vit recluse, protégée de l’extérieur par son frère, Memphis.
Jusqu’au jour où ce dernier disparaît.
Irisya n’a pas le choix. Pour le sauver, pour survivre, elle va devoir affronter tous les dangers.


Mon avis :

J’ai bien cru ne jamais pouvoir lire ce livre, dont la parution était sans cesse repoussée. Pourtant, dès les premières annonces, j’avais très envie de le découvrir, tant par la couverture qui était superbe que par le résumé qui m’avait littéralement soufflée. Car oui, quand on me parle d’Athènes et autres joyeusetés se rapprochant de près ou, ici, de loin à la mythologie grecque, je suis toujours sur le pied de guerre ! C’est donc avec plaisir que j’ai enfin pu découvrir ce récit qui m’avait immédiatement tapé dans l’œil…

On découvre dans Iris empoisonné(e) un monde ravagé par le Fléau Pourpre. Non-atteinte, Irisya n’a pas quitté son appartement depuis plusieurs mois. En effet, les Atteints et les Presque-atteints vouent une haine farouche à ces gens épargnés par le virus. Mais un jour, Memphis, son frère, disparait du jour au lendemain. Prenant son courage à deux mains, elle va donc partir à sa recherche, tout en découvrant en même temps que nous un monde véritablement apocalyptique où la loi du plus fort règne en maitre…

La première chose dont il faut absolument que je vous parle, c’est l’univers créé par Cindy Mezni. Chaque détail est magnifiquement bien pensé, tout est à sa place, et l’auteur ne fait pas dans la demi-mesure. Se rapprochant énormément de la dystopie, l’auteur reprend les codes si connus du genre tout en l’enrichissant d’un univers qui lui est propre et qui nous happe littéralement au passage. La complexité de ce monde est réelle, et il m’a effectivement fallu quelques pages de mise en place pour bien comprendre dans quoi je me lançais. Mais passé ce cap, je me suis purement et simplement régalée. De surprises en rebondissements, j’ai apprécié découvrir ce monde et cette histoire, et il faut dire que le rythme est assez intense et est loin de nous laisser de côté.

J’ai également beaucoup aimé le parallèle avec la mythologie grecque. Rien de trop fantastique non plus, ce qui permet de garder un ancrage plus profond dans une réalité des plus plausibles. Mais le fait de renommer certains grands noms tels que Athènes ou encore la mer selon cette fameuse mythologie permet de pousser jusqu’au moindre détail la vision de ce monde futuriste.

Quant aux personnages, c’est également un sans faute. J’ai eu un peu peur au début en me retrouvant face à Irisya, qui parait assez naïve. Mais loin de s’enfermer dans ce carcan, elle va très vite évoluer face à la réalité de la vie. Le lien fraternel qu’elle possède avec Memphis, son frère, est vraiment magnifique. C’est une relation très forte et très belle qui les unit, et cela m’a émerveillée tout au long du récit. Irisya reste tout de même marquante. C’est une héroïne douce, au caractère presque pacifiste, puisqu’elle ne cesse de croire en la bonté profonde de l’être humain. Mais elle n’est pas aveugle pour autant, et ne va pas hésiter à retrousser ses manches et à se salir les mains. Cette demi-mesure m’a fascinée, l’auteur dose avec excellence la douceur et la force de son héroïne. Irisya intrigue, Irisya fascine, et elle porte superbement ce roman sur ses jeunes épaules.

L’histoire comporte également de nombreux personnages secondaires, notamment Gem et Cillian qui ont une très forte présence, et ce à raison : j’ai complètement adoré ces deux personnes ! Bien d’autres nous feront passer par tout un tas d’émotions, on aura du mal à en cerner certains, et c’est ce fait de n’être plus sur de rien ni de personne qui m’a captivée. Difficile de faire confiance aux autres quand tout n’est que mensonge ou hypocrisie..

En définitive, malgré l’épaisseur de cette jolie brique, les pages ont défilé sans que je ne m’en aperçoive. Je me suis régalée, du début à la fin, et j’ai autant aimé l’univers crée par Cindy Mezni que son histoire ou encore ses personnages. Une fluidité superbe qui fait de ce roman une magnifique découverte !


Chronique rédigée pour :

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9 réflexions sur “Iris empoisonné(e), tome 1 – Cindy Mezni

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