Driven, tome 1 – K. Bromberg

Couverture Driven, tome 1

Résumé :

Pour se protéger de déboires passés, Rylee Thomas est toujours dans le contrôle d’elle-même jusqu’au jour où elle rencontre le seul homme qui, justement, pourrait lui donner envie de lâcher prise… Colton Donavan, un boy superbe, arrogant et ténébreux, habitué à obtenir tout ce qu’il désire.
Une histoire d’amour torride entre une femme qui cherche à se reconstruire et un pilote de course intrépide, constamment sur le fil du rasoir, qui repousse toujours plus loin ses propres limites comme celles des autres.


Mon avis :

Encore une nouvelle parution qui va voir le jour chez Hugo New Romance ; décidément la collection nous gâte en cette fin d’année ! A l’annonce de ce titre, j‘étais très curieuse de le découvrir, surtout vu les très bons échos que possède cette trilogie dans le monde anglo-saxon. Et puis, il faut le dire, les titres d’Hugo New Romance me font à chaque fois passer un très bon moment, donc je n’ai pas vraiment cherché et je me suis lancée sans hésitation.

Driven nous fait ainsi découvrir un univers que je n’avais jusque là jamais rencontré dans les livres : celui de la F1. Mais loin de nous plonger à fond dedans, l’auteur ne le fait que par petite touche, ce qui nous laisse doucement prendre connaissance de ce décor, mais aussi de son envers. La Formule 1 reste du coup très compréhensible et, avec ces bases de posées, laisse envisager des prochains tomes bien plus riches.

Concernant ce premier opus, j’avoue par contre être assez mitigée. J’ai beaucoup aimé l’histoire en général, mais cela n’a pas été un coup de coeur pour autant. Ce tome est vraiment introductif, il nous dévoile une histoire qui ne brille pas vraiment par son originalité. En effet, elle pose les bases d’un récit qui va petit à petit nous interpeller, mais en reprenant les éléments habituels su genre. La première partie de présentation m’a quand même assez emballée, l’aspect charitable du travail de Rylee était vraiment touchant, tandis que le côté « star » de Colton était au contraire assez rédhibitoire dans le genre beau-gosse-macho-trop-sûr-de-lui. Par contre, la suite du récit laisse de côté ces aspects là pour se focaliser sur l’histoire qui s’installe entre Rylee et Colton. Cette partie là m’a moins captivée durant un moment, car ce jeu de « suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis » me semblait vu et revu et m’a, par moment, lassée.

Mais là où K. Bromberg m’a prise au dépourvu, c’est dans la psychologie de ses personnages. Ils paraissent dans un premier temps des plus banals, on a cette impression de déjà-lu qui s’installe. Pourtant, même si les personnages sont torturés, ils possèdent un côté assez « intelligent ». Ils ne se leurrent pas vraiment, Rylee est même remarquable quant à ses positions. Mais surtout ils trainent des bagages qui intriguent le lecteur. Si ceux de Rylee se devinent assez aisément, j’avoue ne pas avoir encore réussi à percer le mystère qui entoure Colton. Sans parler de l’épisode final qui me donne l’envie irrésistible d’en savoir bien plus.

Du coup, les pages ont rapidement défilées sans que vraiment je ne m’en rende compte. Et c’est tout le paradoxe de ce livre. Car l’histoire de ce premier tome fut un récit sympathique mais sans plus, et pourtant je l’ai dévoré en une après-midi ; le lâcher m’étant tout bonnement impossible.

Quant à la fin, elle m’a laissée des plus frustrée ! K. Bromberg a parfaitement maitrisé sa sortie, du coup je veux savoir la suite à tout prix. Heureusement qu’Hugo New Romance ne nous torturera pas de trop puisque les deux autres tomes sont prévus respectivement pour le 05 novembre et le 03 décembre. (Ouf, merci !)

Pour conclure : ce premier tome reste agréable à lire même s’il semble par moment déjà lu. Il pose un décor assez orignal que j’ai beaucoup aimé découvrir, et il met en place des personnages intelligents et assez développés. Il instaure ainsi solidement une base que je prendrai plaisir à retrouver. Sans parler de la fin qui soulève bon nombre d’interrogations et qui ont su susciter mon intérêt pour la suite de la série… Une suite qui s’annonce donc des plus intrigantes …!


Merci à Anne des éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse !

Parution :  08 octobre 2015
Éditions : Hugo roman
Nombre de pages: 453
Prix : 17 €
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15 réflexions sur “Driven, tome 1 – K. Bromberg

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  6. Ok… Je savais plus ou moins ce que j’y trouverai, mais je n’imaginais pas que je n’y trouverai rien d’autre que ça!
    Une jeune femme (mais pas vierge cette fois) qui tombe dans les bras d’un homme… euhhh… ça me rappelle quelque chose.
    Cet homme est beau comme un dieu, et riche comme Crésus. Un homme que toutes, de la mégère à la bombasse, sont prêtes à tout pur un moment avec lui. Mouais ça… en même temps on est d’accord qui voudrait d’un « connard » s’il est laid ?
    Il a des « bagages » de quoi remplir un 747… ahaaa… on change de chiffre… celui là n’a pas 50 nuances, il est beaucoup, mais beaucoup plus intéressant… il en a de quoi remplir un avion… Comme Grey, oh veinards, il est lui aussi adopté par une famille pétée de tunes… sauf que pour Grey on a quand même une vague idée de ce qui ne vas pas.
    Bon bref, tout comme les « 50 nuances » il a vu tous les psy de Hollywood et aucun n’a pu le recoller. Et c’est elle, la petite Rylee (comme Anna) qui avec sa psychologie à 4 sous, et parce qu’elle dirige un centre de gamins en difficulté, va changer notre « bad » en « good » boy????
    A part ça que m’a appris le livre ? Ben rien d’autre que les pensées qui tournent en boucle dans la tête de notre héroïne… à savoir : « C’est un enfoiré!!! oh mais qu’est-ce qu’il est beau!… Il ne m’aimera jamais… oh mais je ne peux pas me passer de lui!… C’est un enfoiré !… oh mais il faut que je l’aide… C’est un enfoiré… oh mais… mais…  » … et le reste du livre, ils mangent, et ils baisent.
    Au passage désolée d’utiliser tous ces jolis mots, mais ce sont ceux qui me sont livrés avec les personnages.
    Je lui reconnais quand même le don de le faire bander comme un âne du début du livre jusqu’à la fin, et à mon avis il devrait sérieusement consulter pour priapisme plutôt que pour problème psychologique.
    Si Grey et Anna avaient tout une kyrielle de protagonistes autour d’eux, des personnages qu’on apprécie ou qu’on déteste, Rylee et Colton ont l’air « seuls au monde »… On entend vaguement parler de leurs familles, elle n’a qu’une meilleure amie qu’on entr’aperçoit. Quant à lui ??? Mystère et boule de gomme en dehors d’une soeur dont on sait qu’elle est blonde et point barre, et une collaboratrice qui échange aux deux tiers du livre un dialogue avec Rylee…

    Du coup je n’ai pas réussi à les ancrer dans une quelconque réalité….

    Je l’ai lu jusqu’au BOUT en sautant ci et là quelques lignes, simplement par curiosité (je m’explique difficilement cela, en cela K Bromberg a tenu son pari… ) ! Et mal m’en a pris car la fin… bon je ne vais pas « spoiler »… c’est le suspense du livre… mais encore une fois le sentiment de déjà lu.

    Lirais-je la suite ?
    – Non: même si c’est correctement écrit, il ne s’y passe vraiment pas grand chose en dehors du « J’y vais, j’y vais pas ? » de Rylee… et le « Tu me plais, mais je suis pas un mec pour toi » de Colton…
    – Oui : si… dans ta prochaine chronique je sens un enthousiasme sans limites… (héhéhé)

    Et comme tu l’as si bien dit… Mais où est donc le monde de la formule 1 ? et parce que je suis bien moins gentille que toi, j’ajouterai… mais où est l’histoire ?

    Méa culpa… j’avais pourtant compris ce que tu en avais dit 😉 Conclusion ça m’a rendue prolixe… désolée

    Aimé par 1 personne

    • oooop… je me relis… et le demande pourquoi je me suis tant emportée contre ce livre…
      Il est moyen sans plus… pas mal écrit, pas mal traduit… et il peut plaire à un certain public.
      On ne peut retirer ses ressentis…
      Désolée Alice, parfois je suis un rien trop passionnée et impulsive … 🙂
      Bon weekend

      Aimé par 1 personne

      • Il n’y a aucun soucis, j’adore découvrir chacun de tes commentaires qui sont à chaque fois presque identiques à mon ressenti livresque ! J’ai du laisser passer quelques jours également avant ma chronique, ayant été assez déçue, et pourtant cela ne m’a pas empêchée de le dévorer en une après midi. J’étais donc tout aussi interloquée que toi 😉
        Je place de grands espoirs dans le second tome. J’ai entendu dire que l’histoire devient bien plus intéressante à découvrir..
        Une affaire à suivre donc !

        Aimé par 1 personne

  7. Pingback: Bilan livresque – Septembre 2015 | Alice Neverland

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