Résumé :
Printemps 1708, une flotte jacobite de soldats français et écossais échoue à faire revenir James Stewart, le roi exilé, sur ses terres d’Écosse afin de réclamer sa couronne.
De nos jours, Carrie McClelland s’inspire de cet épisode historique dans son nouveau roman. Installée aux abords du château de Slains, au coeur d’un paysage écossais désolé et magnifique, elle crée une héroïne portant le nom d’une de ses ancêtres, Sophia, et commence à écrire.
Mais elle se rend compte que ses mots acquièrent une vie propre et que les lignes entre fiction et faits historiques se brouillent de plus en plus. Tandis que les souvenirs de Sophia attirent Carrie encore plus au coeur de l’intrigue de 1708, elle découvre une histoire d’amour fascinante, oubliée avec le temps. Après trois cents ans, le secret de Sophia doit être révélé…
Une histoire d’amour puissante et ensorcelante, entre passé et présent !
Mon avis :
Il y a des chroniques qui sont très difficiles à rédiger. Non pas parce qu’il n’y a rien à en dire, bien au contraire. Mais tout simplement parce que les mots semblent bien fades pour décrire l’expérience vécue à travers cette lecture. Et c’est bien de cela dont il s’agit ici.
La mer en hiver est typiquement ce genre de livre que vous n’attendiez pas, mais qui vous frappe en plein coeur et vous capture brusquement. Sincèrement. Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé, j’ai encore du mal à m’en remettre moi même, mais je suis tombée complètement amoureuse d’un livre. C’est un sentiment très violent, qui arrive sans prévenir, qui nous bouscule et qui nous renverse. Et c’est exactement tout cela que j’ai vécu tout au long de ma lecture.
Pourtant, au début, j’étais assez renfermée. Présenté comme « le roman préféré des lectrices Charleston », je n’étais pas vraiment convaincue. Il faut dire qu’en général j’ai du mal à vibrer avec ces livres que l’on nous sur-vend dès le départ. Alors quand en plus on m’annonce que c’est un croisement avec Diana Gabaldon, j’étais encore plus sceptique. Non, on ne touche pas à Outlander sans rien craindre en retour.
Pour couronner le tout, les premières pages ne m’ont pas vraiment convaincues. Moi qui détestais les descriptions, j’étais royalement servie. Impossible d’adopter mon rythme de lecture de croisière, il me fallait m’arrêter sur chaque paragraphe, chaque phrase, chaque mot. Les pages étaient donc bien longues à tourner, le rythme du récit assez lent, et l’esprit réfractaire que je suis avait bien envie d’envoyer tout cela aux orties.
Et puis, tout doucement et assez rapidement, page après page, la magie écossaise a opéré. Sophia et Carrie ont pris vie devant moi, de-même que ces paysages écossais ou encore le château de Slains, ma nouvelle référence pour l’amoureuse des châteaux que je suis. Je me suis retrouvée embarquée dans une histoire sans trop savoir comment, mais j’y étais. C’était complètement envoutant, époustouflant de réalisme, de beauté et d’Histoire. J’en suis la première surprise, mais j’ai vraiment été soufflée par la force des émotions et de tous ces sentiments que l’on ressent à travers ce récit.
D’ailleurs, à ce niveau là, la plume de l’auteur est une merveille. Les mots qu’elle emploie sont pourtant les mêmes qu’ailleurs, mais ils prennent vie et possèdent une véritable magie enchanteresse, pleine de poésie et de mystère. C’est vraiment magnifique, elle réussit à donner de la consistance à son œuvre, à la faire vivre et à nous la présenter sous nos yeux. Ainsi, La mer en hiver fait parti de ce genre de livre qui sont habités d’une âme. L’histoire prend elle aussi vie devant nous, on a ce sentiment d’assister à l’éclosion, à la naissance de quelque chose de beau et de magique. Un sentiment que je n’avais absolument jamais ressenti dans une lecture.
Et puis il y a tout ce contexte et ce cadre historique. On sent que l’auteur a effectué un travail extrêmement poussé, d’ailleurs on en a un aperçu grâce aux notes et autres recherches qu’entreprend Carrie pour créer le decorum de son récit. A un tel point qu’on a bien du mal à séparer fiction et réalité. Et puis il faut avouer que tout ce qui touche de près ou de loin à l’Histoire écossaise me fascine, j’étais donc pleinement dans mon élément.
Pour conclure : je peux tout simplement vous dire que ce livre est superbement parfait. Je me suis prise une vraie claque que je n’avais absolument pas vue venir. Tant et si bien que je savais, à seulement un tiers du récit, que ce livre allait être un véritable coup de coeur. Il aura été bien plus que cela, indéniablement, c’est un livre qui va m’accompagner durant des années, et que je prendrais très certainement plaisir à relire. Je le recommande sans hésitation, et à tout le monde, car il est impossible de ne pas vibrer et de ne pas céder une partie de son coeur à La mer en hiver…
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Rolala, il faut vraiment que je le lise ce bouquin ! Il faut surtout que je prenne le temps !!!!!
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Oui !! C’est vraiment un merveilleux livre, pour une merveilleuse histoire écrite par une merveilleuse auteure ! Sublime ❤
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SUPERBE !
J’ai tout simplement adoré… je l’ai dévoré et j’avoue honteusement ne pas avoir tenu jusqu’à la dernière page pour en vouloir savoir la fin…
Et oui… j’ai triché… mais c’était juste pour dormir et ne pas faire une nuit blanche… parce que j’en étais qu’au deux tiers du livre… et qu’il me fallait le fin mot de l’histoire d’amour de Sophia et de John, ainsi que des démêlés amoureux de Carrie et Graham.
L’histoire dans l’histoire de l’Histoire avec un grand H … bien vu… on ne s’ennuie jamais… et on tombe sous le charme des deux couples…
C’est intelligent, c’est prenant, c’est aussi de la culture…
Un seul bémol… ça été trop vite… j’en aurais voulu tellement, tellement plus… encore plus de leurs « vécu », leurs « ressentis »… J’aurais voulu connaitre d’avantage les personnages secondaires, tels que le comte d’Eroll ainsi que la comtesse, peut être un rien de la vie de Rory et de Kyrsten, et un chouia de ce qu’il advient d’Anna… et comment Stu réagit… et… et… et….
Bref… j’aurais voulu que ce livre soit le double en volume… parce que si bien écrit… mais trop vite lu…
J’en voulais plus quoi…
A tous ceux qui suivent notre Alice dans son pays des merveilles du livre… go go go… elle nous a dit qu’elle avait adoré… là c’est du 100%
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A la relecture de mon commentaire on pourrait penser qu’aux deux tiers j’ai sauté sur la fin et basta…
Que nenni… le lendemain j’ai tout relu tranquille après une bonne nuit de sommeil, car même en sachant la fin… j’avais envie de savourer…
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Lol… encore une fois je ne suis pas sous mon pseudo… je crois qu’il faut que je révise ma copie « utilisations d’un pseudo »…
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J’ai connu ça… J’avais tellement, tellement hâte de découvrir la fin ! Et pourtant, une fois que cela fut le cas, j’étais bien triste de ne pouvoir continuer cette expérience. ce roman est un véritable bijou, un mélange d’histoire dans l’Histoire, comme tu le dis, et le tout fait d’une façon magistrale. Imaginaire et réalité se mélangent d’une telle manière que l’on arrive plus à démêler la fiction de la vérité.
Bref, juste parfait ❤
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J’ai trop envie de le lire 😥
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C’est le roman incontournable de cette fin d’année, il faut vraiment que tu le découvre aussi, je sais que tu vas adorer 🙂
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Je n’en doute pas 😀
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