Victime d’une agression par un ancien membre des Laughing Coffins, Kirito se réveille à l’intérieur de l’Underworld, une Réalité Virtuelle dont il était testeur.
Ignorant comment il est arrivé là, et incapable d’entrer en contact avec le monde réel, il va parcourir Underworld pour chercher le moyen d’en sortir. Il fait alors la connaissance d’Eugeo, un jeune Entailleur, qui souhaite retrouver Alice, son amie d’enfance, enlevée quelques années plus tôt par un des représentants de la plus haute autorité de ce monde : un Chevalier Intègre. Résolus à élucider tous ces mystères, les deux garçons n’hésitent pas à unir leurs forces.
Démarre alors une longue et périlleuse aventure vers la Capitale.
Mon avis :
Aaaaaah ce tome !!! Je l’attendais depuis son annonce à la Japan Expo l’été dernier. Et je me rappelle avoir défailli quand je me suis rendue compte qu’il me faudrait attendre encore des mois et des mois avant de pouvoir dévorer cette suite inédite tant attendue. Pourtant, quand je l’ai eue entre mes mains, je n’ai pas pu me résoudre à le lire immédiatement. Non pas par manque d’envie, car cette dernière était belle et bien présente, mais tout simplement parce que je redoutais à nouveau ce moment où, une fois fini, il me faudrait encore patienter pour en découvrir la suite…
Un ARC complètement inédit donc puisqu’il reste jusque-là non adapté ni en manga, ni en anime. Et ô combien j’en avais entendu parler ! Tout le monde l’évoque comme le meilleur ARC jamais fait dans cette série. Je me suis donc replongée avec délice dans ce monde virtuel dont je suis complètement fan.
Je ne connaissais strictement rien de l’histoire, et c’était assez inhabituel puisque, en général, j’avais toujours vu les épisodes des animés avant (ou pendant…). Ici, c’était un voyage inconnu sur un terrain plus ou moins connu. Car l’histoire nous plonge dès les premières pages dans un nouvel univers dont on ne sait rien.
J’ai quand même été un peu perdue au départ. On se questionne énormément sur la façon dont on a pu en arriver là. Et si on retrouve quelques réponses à nos questions laissées en suspens dans les précédents tomes, je ne vous cache pas que je ressors de cette lecture avec plus d’interrogations encore.
Reki Kawahara pose les bases de ce nouvel ARC dans la première partie de ce tome, et je pense que l’on n’est pas au bout de nos surprises… On découvre un nouveau monde virtuel, l’Underworld, plus médiéval que les précédents, même si la magie est présente. Et si, dans la base, on est assez proches des VRMMO déjà rencontrés, Reki Kawahara nous offre ici de multiples nouveautés…
Concernant l’histoire, cette dernière est centrée sur Kirito, Eugeo et Alice, la fille du chef de village, qui va disparaitre. Sans surprise, Kirito et Eugeo vont donc partir à sa recherche. D’autres nouveaux personnages font également leur apparition et enrichissent considérablement le monde de l’Underworld. Mais quid des personnages précédents, et de Asuna ? Ce sera principalement dans le monde réel qu’on les retrouvera. Et, si on peut croire qu’ils passent ainsi au second plan, ils auront pourtant un rôle prépondérant dans l’intrigue, surtout Asuna…
La seconde partie de l’histoire, Alicization Running, rentre plus dans le vif du sujet. Apprentissage, combats et rivalités seront au cœur de l’histoire. Eugeo et Kirito vont ainsi apprendre à se battre et à devenir plus forts afin de devenir l’ultime épéiste. On se rend compte que l’Underworld cache bien des secrets et semble étroitement lié au monde des hommes… Pour autant, tout au long de l’histoire, on sent une arrière présence de SAO assez flagrante, que ce soit dans le monde virtuel comme dans le monde réel. Comme si le jeu n’avait toujours pas quitté les esprits de ceux qui l’ont connu, mais aussi comme si sa destruction avait eu des conséquences bien plus importante encore…
Pour conclure : j’attendais le début de cet ARC, le plus long actuellement de la série, avec une impatience phénoménale et je n’ai absolument pas été déçue. Je me suis plongée avec délice dans cette nouvelle histoire, et j’ai découvert le monde virtuel de l’Underworld avec un ravissement non-feint.
L’histoire en elle-même joue sur plusieurs plans, entre « passé » et présent, virtuel et réel, et, une fois encore, on se rend compte à quel point la frontière parait bien mince entre ces deux notions. J’ai eu du mal à saisir le pourquoi du comment, mais, une fois le déclic effectué, je me suis une nouvelle fois imprégné du monde de Reki Kawahara.
Sword Art Online : Alicization nous réserve bien des surprises encore. L’auteur nous embarque dans une histoire fantastique entrainante, mais aussi dans des réflexions plus poussées des plus intelligentes. Il se lâche complètement, comme s’il n’avait plus rien à prouver. Pour notre plus grand plaisir !

Bonjour, je voulais savoir si ce livre existait en version numérique en français… Je ne le trouve pas en ligne ni sur ma liseuse et je n’ai pas spécialement envie d’investir 80 euros dans seulement 4 tomes aussi exceptionnels soient-ils… Merci d’avance.
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Malheureusement, il me semble qu’Ofelbe n’a pas encore développé ses romans en version numérique.
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