Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?
Chronique rédigée par Sarah 
Hokkaido, le Japon, je reviens donc au pays qui m’émerveillait le plus avant d’y passer un petit moment et de découvrir que ce n’était quand même pas le pays des bisounours à y regarder de plus près. La beauté de ses paysages, cette nature sauvage et préservée à certains endroits, ses forêts vivantes et teintées d’obscurité en plein jour et le mont Fuji et ses lacs sublimes, eux, ne m’ont absolument pas déçue et ils ont même réussi à m’emporter dans un autre monde jusqu’à m’en faire oublier qui j’étais. Encore aujourd’hui, à la simple évocation de cet archipel, je ne peux toujours pas retenir ma curiosité et je n’aurais donc pas pu m’empêcher de découvrir ce petit livre d’une centaine de pages publié par l’école des loisirs.
Pourtant, je suis passée complètement à côté de ce récit ! Je ne pouvais pas être plus perdue que je ne l’étais en lisant ces lignes au point où je me suis demandée si ce n’était pas le souhait de l’auteur au final. Après tout, pourquoi pas ? C’est bien l’histoire d’un petit garçon abandonné qui se retrouve perdu et livré à lui-même en pleine forêt. Aurait-il cherché à nous mettre dans la peau de ce personnage ? Quoi qu’il en soit, Julie, la petite fille qui rêve de ce garçon japonais ne m’a absolument pas convaincue ni émue. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive au début et ses réactions qui vont suivre m’ont vraiment laissées perplexe et en désaccord total avec sa manière de réagir. Elle est présente sans l’être véritablement, j’avoue que je trouve ça irréaliste, perturbant et même incompréhensible. Les explications de l’auteur ne sont pas du tout un réconfort et aucune d’elle ne nous aide à y voir plus clair avant la fin.
En tant que lectrice, je n’ai pas réussi à m’imprégner des personnages ni de son récit invraisemblable. L’histoire de l’enfant sauvage ne m’a pas touchée, l’écriture non plus et je n’ai pas du tout accroché à l’ambiance. La mise en page est extrêmement aérée, il n’y a pas assez de profondeur, Julie est la narratrice et pourtant nous n’avons pas l’impression de la connaître, ni elle ni sa famille et ses nouveaux amis.
Néanmoins, et pour finir, la couverture est à tomber par terre et j’ai lu beaucoup d’avis positifs sur ce livre et je pense qu’il plaira encore à beaucoup de monde grâce à son originalité. Soit ça passe, soit ça casse !
Chronique rédigée par Sarah.

Ouille, la déception ! Quel dommage !
En parlant du Japon et de sa nature indomptable, est ce que tu as lu Izana de Daruma Matsuura et Shikanoko de Lian Hearn ?
Merci pour ta chronique !
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