Le courage de Sara est mis à rude épreuve depuis qu’elle a quitté l’Angleterre. Non seulement son bateau a été attaqué par des pirates, mais le terrible capitaine Horn, de sinistre réputation, a fait débarquer toutes les femmes sur une île déserte, avec le projet extravagant de fonder une colonie. Pire, Horn leur ordonne à présent de choisir un époux parmi les pirates ! Sara, la seule à oser parfois lui tenir tête, est incapable de le faire changer d’avis. Elle s’entend alors avec un matelot allié pour organiser un mariage blanc, qu’ils annuleront à Londres dès qu’ils auront réussi à fuir. Mais le capitaine n’apprécie pas du tout la nouvelle de ses fiançailles…
J’ai immédiatement été séduite par la couverture de ce roman, appelant au voyage et au dépaysement. Surtout, la piraterie est un thème que j’ai très peu lu dans la romance historique, et j’étais donc désireuse d’embarquer moi aussi vers des eaux plus turquoises…
J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman, entre esprit de piraterie et utopie d’une île juste pour tous. On découvre également les prémices d’un esprit féministe, ce qui est assez rare dans ce genre de roman pour être souligné. L’héroïne, Sara, se révolte face aux conditions des femmes condamnées à l’exil. Elle n’hésite donc pas à dire aux captives qu’elles seules peuvent savoir ce qui est bon pour elles et qu’elles n’ont pas à dépendre d’un homme ou d’une société patriarcale. Ce qui ne l’empêche pas de prendre conscience des injustices liées à son époque.
La romance est exotique et il était amusant d’observer Gideon et Sara lutter contre leurs a priori. Chacun veut l’autre, et, pourtant, ils se rendent bien compte qu’il/elle est le contraire de ce qu’ils espéraient trouver chez le sexe opposé. Ils vont devoir s’apprivoiser et apprendre à refaire confiance, petit à petit.
Pour le reste, l’intrigue est plaisante même si largement prévisible. Mais elle remplit parfaitement sa fonction et nous distrait avec cette romance sur fond d’océans et de décors tropicaux. Je reste plus mitigée sur la fin, bien trop utopique, trop belle pour être vraie, et j’aurais préféré que l’auteur reste dans la lignée de son histoire et n’essaie pas de nous offrir un final à la Disney…
Pour conclure : La captive du galion fut une romance dépaysante qui aura parfaitement rempli son rôle. J’ai beaucoup aimé la façon dont nos tourtereaux se tournent autour, mais j’ai surtout adoré cet esprit féministe du XIXème siècle que l’on retrouve ici. Je reste plus déçue sur la fin, trop précipitée, trop irréaliste pour coller au reste de l’histoire.

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Je n’ai jamais lu de romance historique avec des pirates mais pourquoi pas. Merci pour la découverte 😘
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Avec plaisir ❤
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Humm… Des pirates, ça doit être sympa ❤
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Les pirates… ça marche à tous les coups ces gus là ❤
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Et bien ce titre me tentait mais bon… j’ai été raisonnable hihi 🙂 Mais ce que tu en dis à l’air pas mal !
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Il est quand même très interessant ne serait ce que pour l’esprit féministe que l’auteur donne à son récit. Je reste juste mitigée sur la fin qui me parait complètement utopique
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Coucou
Je suis intriguée mais en même temps… je ne suis pas certaine d’aimer ^^
Oui bon c’est pas grave si je l’ajoute pas à ma WL ! Si ça se trouve j’y reviendrai.
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On ne sait jamais 😉 J’avoue que j’aime bien revenir aux romances historiques de temps en temps, ce sont des récits plaisants qui me détendent vraiment
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Je ne suis pas tellement romance historique, mais j’avoue que tu as piqué ma curiosité 🙂
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