Un samedi d’été, dans une banlieue paumée. Adam Thorn ne le sait pas encore, mais sa vie est sur le point de basculer. Asphyxié par sa famille, harcelé par son boss, tiraillé par des sentiments contradictoires, gay, définitivement gay, Adam voudrait juste avoir le droit d’aimer. Pendant ce temps, au bord du lac, l’esprit d’une jeune fille assassinée se réveille, en quête de vengeance…L’un et l’autre trouveront-ils la libération à l’issue de cette intense et surnaturelle fichue journée ?
Je ne vais pas trop m’étendre sur ce roman, car je n’ai pas vraiment compris la démarche de l’auteur. Je ne connaissais pas du tout Patrick Ness, et j’étais curieuse de découvrir cet auteur, surtout après avoir vu les avis élogieux de John Green ou encore de The Times sur la quatrième de couverture.
L’histoire commence tranquillement, comme n’importe quel roman : nous suivons Adam tout au long d’une journée d’été. Adam est un adolescent tiraillé entre ses sentiments pour son petit ami, Linus, et les valeurs inculquées par sa famille, très religieuse, qui a du mal à accepter sa différence. Car Adam est gay, et il voudrait être accepté et avoir le droit d’aimer, tout simplement.
Tout au long de cette journée, on va donc apprendre à découvrir Adam. Je me suis assez attachée à lui, j’ai aimé sa fougue et sa détermination face à son entourage. La journée passe, jusqu’à venir au soir . Et, tout au long de cette journée, Adam va se libérer du regard des autres, des valeurs de sa famille, pour suivre son propre chemin.
L’histoire parait intéressante, n’est ce pas ? Et je peux vous confirmer que j’ai été conquise par le récit d’Adam. Sauf que, l’auteur a en fait alterné deux histoires. Au milieu de celle d’Adam, on découvre des chapitres qui nous relatent un deuxième récit. Celui d’une jeune fille qui se réveille après avoir été assassinée. Et, avec cette histoire, l’auteur m’a perdue. Car, tandis que le récit d’Adam était chaud et lumineux, plein d’espoir et d’avenir, celui de cette jeune fille est sombre, froid et noir. Cette dernière ne souhaite qu’une chose : se venger, et de la plus cruelle des façons…
Libération est ainsi un roman assez atypique dans son genre, puisqu’il nous relate deux histoires qui n’ont strictement aucun lien l’une avec l’autre. J‘ai aimé celle d’Adam, belle et touchante, mais celle de la jeune fille morte m’a déstabilisée. Je n’ai pas compris l’intérêt de cette partie, et je trouve que ce livre aurait été parfait si l’auteur s’était simplement focalisé sur Adam.
Alice Neverland 
Je crois que pas mal d’entre nous ont été perturbé par l’histoire de la fille …
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Oui, à vrai dire pour moi elle n’a pas trop d’utilité. Le style est tellement différent de la première histoire.. Et il n’y a aucun lien. Franchement, je crois que j’aurais eu un bien meilleur avis sur ce roman si l’histoire de la fille n’y était pas
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