Caden est un adolescent de quinze ans ordinaire, qui s’intéresse à l’athlétisme et aux jeux vidéo. Pourtant, il adopte un comportement de plus en plus étrange aux yeux de ses parents : il marche seul et pieds nus dans les rues, craint que ses camarades de classe ne veuillent le tuer… Dans son esprit, Caden est devenu le passager d’un navire voguant sur des mers déchaînées.
Lorsque cela devient trop difficile pour lui de garder le contact avec la réalité, ses parents doivent l’interner en asile psychiatrique. Commence pour le jeune homme un long voyage qui doit le mener au plus profond des abysses, au risque de s’y noyer…
Inspiré d’une histoire vraie, un roman d’une justesse incroyable sur les maladies mentales.
Par Marine 
Et si on parlait d’un roman jeunesse ? Un roman plutôt déroutant…
L’histoire est celle de Caden, adolescent lambda, qui passe ses heures perdues à dessiner des personnages pour son jeu vidéo qu’il essaie de créer avec ses amis. Mais depuis peu ses dessins réalistes deviennent abstraits, plus moyen de se concentrer, il faut qu’il dessine ses émotions qu’il n’arrive pas à identifier. Et puis ces rêves de navire qu’il n’arrête pas de faire, des rêves sans queue ni tête… Mais petit à petit le songe et la réalité se mélangent au point de ne plus savoir si ce capitaine existe réellement ou uniquement dans l’imaginaire…
Caden est un personnage difficile à comprendre de par sa maladie, mais en même temps l’auteur a su trouver les mots pour nous permettre de comprendre le ressenti du protagoniste. Les personnages sont nombreux sans vraiment l’être car l’équipage du navire se réduit considérablement et de toute façon la plupart sont anonymes.
Cette histoire m’a donné du fil à retordre au début… Les rêves de Caden sont étranges et j’essayais de donner un sens dès le début et c’est impossible. Caden est aussi perdu que nous, je dirai qu’il y a trois « parties » à ce livre. La première : Caden fait la différence entre le rêve et la réalité et il est le plus souvent lucide. Deuxièmement, le mélange opère, la paranoïa prend le dessus, tout le monde veut sa mort, au lycée, à la maison, il sait qu’il va se produire quelque chose d’horrible et que seul lui peut l’empêcher mais il ne sait pas quoi. Et enfin la dernière partie, la lutte finale pour retrouver la raison ou plonger pour de bon. On se laisse entraîner sur cette mer déchaînée sans pouvoir décrocher.
Pour conclure, c’est une bonne lecture, difficile au début car il n’y a pas vraiment de sens à se que dit Caden, puis petit à petit on commence à comprendre qui est le capitaine, le perroquet, les membres enfin bref chaque personne prend sa place et tout prend un sens. On en apprend plus sur les maladies mentales et on ressent que c’est un sujet qui touche l’auteur. Une agréable découverte.
Chronique rédigée par Marine
Prix : 16,95 €

Il me tente bien ! Mais avant j’aimerai bien lire la Faucheuse.
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Il est vrai que, de prime abord, Le goût amer de l’abîme peut sembler profondément déroutant. La manière même dont le livre est écrit nous perturbe dès le départ, il est difficile d’en comprendre les métaphores et l’humour très particulier. Cependant, l’auteur parvient à nous embarquer dans la galère de Caden, dans son imagination qui lui joue des tours et essaye de le noyer. C’est extrêmement bouleversant et juste dans sa démarche et dans le fond. C’est vraiment un beau roman.
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Je ne dirais pas le contraire, un peu perdu au début, l’auteur nous embarque finalement, et il devient difficile de décrocher une fois bien lancé. J’ai passé vraiment un agréable moment et on ressent l’émotion de l’auteur dans ses lignes.
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