Présentation :
Le soleil, devenu trop chaud, a fait fondre la banquise… il y a trop d’eau, beaucoup trop d’eau, et pas assez de glace…
Un jour, un pan de banquise s’écroule, emportant avec lui l’ourson. Seul au milieu de la tempête, le petit héros entame alors un long voyage guidé par le soleil. Son périple retrace l’évolution d’un paysage qui n’est plus.
À travers les yeux d’un petit ours polaire et les conseils de sa maman, la toute jeune illustratrice Rosie Eve emmène le lecteur dans une fable écologique et pleine d’espoir.
Je trouve très intéressant de sensibiliser le plus tôt possible les plus jeunes au soucis du réchauffement climatique grâce à des albums qui mêlent tendresse et urgence.
Si Mini-Alice a adoré l’histoire de ce petit ours polaire, elle a également compris que sa maison était en danger, en train de disparaitre. Le message écologique est facilement compréhensible mais n’est pas trop moralisateur, juste assez pour ouvrir l’esprit des plus petit sur les problèmes climatiques à venir.
Je valide complètement cet album, aussi mignon qu’intelligent. C’est tendre et triste à la fois, mais permet aux plus petits de saisir, dès leur plus jeune âge, l’importance de la situation écologique actuelle.
Présentation :
Norig, petite fille solitaire et intrépide, préfère parcourir les landes de sa belle île plutôt que de broder tranquillement au coin du feu. Elle mène une vie d’aventure, dans une nature foisonnante, jusqu’au jour où une vieille femme mystérieuse lui annonce : « Ce royaume ne sera un jour que poussière ».
Par un étrange sortilège, Norig entrevoit alors son île dévastée : arbres coupés, campagnes saccagés, villageois cupides détruisant tout pour trouver de l’or. Affreux cauchemar ou vision prophétique ?
La petite fille, incrédule, refuse cette terrible prédiction, mais le jour où son frère découvre vraiment une pépite d’or, ses certitudes vacillent. Et si tout cela n’était qu’un rêve prémonitoire ? Et si, seule contre tous, elle parvenait à inverser le cours des événements ?
Nous restons toujours dans le domaine de l’écologie avec cette fable qui, là aussi, offre une certaine réflexion sur la destruction de l’environnement.
Mini-Alice a été moins sensible à cet album qu’au précédent. Si elle a aimé l’histoire de Norig, elle n’a pas vraiment saisit le double sens de l’histoire. Pour ma part, ce fut l’effet inverse, et j’ai trouvé que l’auteur mettait parfaitement en exergue les problématiques actuelles.
Une très belle histoire, avec de magnifiques illustrations, et au message brulant d’actualité.