Sept ans se sont écoulés depuis que Kat a quitté Athelia. Grâce à l’intervention de la petite fille du roi gobelin, le livre est rouvert et Kat est renvoyée dans le Monde des Contes. En apprenant qu’on lui offre une seconde chance, Edward est déterminé à ne pas la laisser partir cette fois. Ses chances de réussite, toutefois, semblent nulles. Kat ne se souvient en rien de leur passé, elle déteste la vie à la cour et a hâte de retourner dans le monde moderne. Sans oublier le prix à payer pour avoir trafiqué le livre une nouvelle fois…
Séduite, dans un premier temps, par les magnifiques couvertures de cette série, j’avais été agréablement surprise par le premier tome qui nous offrait une revisite assez originale du conte de Cendrillon. Pour autant, la fin se suffisait à elle-même, et j’étais un peu sceptique de voir comment Aya Ling allait pouvoir relancer sa série alors que cela paraissait tout bonnement impossible.
Rappelez-vous : après en avoir déchiré la couverture, Kat s’était retrouvée dans la peau d’une des vilaines belle-sœur, prisonnière du conte de Cendrillon. Pour s’en libérer, elle devait impérativement mener l’histoire à son terme et provoquer son Happy End. Même si rien ne s’était passé comme prévu, et que le prince charmant était tombé amoureux d’elle (et vice versa), Kat avait réintégré son monde, ne conservant aucun souvenir de celui d’Athelia…
Aujourd’hui, sept ans ont passé. Kat a continué sa vie sans se rappeler de son amour pour le prince Edward. Mais, si le conte de La vilaine belle-sœur est terminé, celui de Kat ne fait que commencer…
Comme je vous le disais, j’étais un peu sceptique sur la continuité de la série. Et, pourtant, Aya Ling m’a agréablement surprise par la façon dont elle nous replonge dans l’univers d’Athelia. A l’instar de Kat, le lecteur reprend l’histoire là où elle s’est arrêtée au tome précédent. Sauf que Kat ne se souvient de rien, et que sept ans se sont écoulés depuis lors. Du moins, dans le monde de Kat uniquement…
L’histoire est donc loin d’être courue d’avance, Edward va devoir ré-apprivoiser Kat quand celle-ci se retrouve contrainte de redécouvrir un monde qui lui paraît pourtant familier. Mais l’histoire n’en a pas fini avec eux, et ils auront encore bien des épreuves à surmonter pour réussir à obtenir ce happy end tant désiré dans les contes de fées. Mais vont-ils seulement y arriver ?
Aya Ling m’aura maintenu en haleine tout au long de ce tome, et m’aura agréablement surprise à de multiples reprises. C’était vraiment intéressant de découvrir la façon dont elle a construit son imaginaire, mais aussi toutes les spécificités liées à la magie qui relie Athelia au monde réel. Rien n’est simple, bien au contraire, et j’ai trouvé tout cela extrêmement bien recherché et ficelé. Aya Ling s’est réappropriée le conte de Cendrillon et en a fait une série assez unique en son genre. Je suis déjà prête à me lancer dans la suite des aventures de Kat et d’Edward… (j’attends toujours mon Happy end !)

Pingback: Les contes inachevés, tome 3 : Pour toujours et à jamais – Aya Ling | Alice Neverland
Niveau réécriture de contes, tu as déjà essayé les livres de magic mirror éditions ? J’aime énormément.
J’avais lu et chroniqué le lac des cygnes, et actuellement je lis la bête du bois perdu.
J’aimeAimé par 1 personne
Non, je ne connais la maison d’édition que de nom, je n’ai jamais lu une de leurs parutions encore…
J’aimeAimé par 1 personne
Ok. Je ne peux que t’y encourager 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Je jetterai un oeil à tout ça alors 😉 Merci !
J’aimeAimé par 1 personne
Si dans un premier temps, j’avais été attirée par les couvertures de cette série, ce que tu en dis attise vraiment ma curiosité.Je trouve l’idée de départ de ce deuxième tome audacieuse, mais d’après ta chronique, l’autrice semble s’en être très bien sortie 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, je m’attendais à ce qu’elle prenne des facilités, mais j’ai été agréablement surprise par la façon dont tout cela reste cohérent avec l’histoire mise en place dans le premier tome. Une superbe découverte ! (et ces couvertures… ❤ ❤ ❤ )
J’aimeAimé par 1 personne