Candice White est une petite fille espiègle et adorée de tous à la Maison Pony, l’orphelinat qui l’a recueillie. Elle y coule des jours heureux jusqu’à l’adoption d’Annie, son amie de toujours. Désormais seule, Candice voit peu à peu défiler les années et désespère de trouver une famille. Alors lorsque les Lagan se proposent de l’embaucher, même comme simple demoiselle de compagnie, Candice n’hésite pas un seul instant ! Et quoiqu’elle doive composer avec Neal et Eliza, deux garnements bien décidés à faire d’elle leur souffre-douleur, elle n’échangerait sa place pour rien au monde. Après tout, c’est ainsi qu’elle a rencontré Stair, Archie et, bien sûr, leur cousin Anthony ! Mais une chasse au renard pourrait bien tout faire basculer…
Candy représente un immense pan de mon enfance, un de mes tout premier manga que je regardais avec ma maman. Un souvenir auquel je reste très attachée. Alors, quand j’ai appris la sortie de ce tome, j’étais ravie ! Encore plus quand j’ai eu la possibilité de rencontrer Keiko Nagita lors de sa venue à Paris en mars dernier 😉
Rappelez-vous de l’histoire… Candy n’est qu’un bébé lorsqu’elle est abandonnée avec un autre bébé, qui sera prénommée Annie. Recueillies toutes les deux dans la « Maison Pony« , elles vont grandir ensemble jusqu’à l’adoption d’Annie par la famille Brighton. Candy se retrouve alors seule à la Maison Pony…
Aujourd’hui, impossible de visionner les épisodes de cette série, tout comme il est impossible d’en trouver les mangas qui ne sont plus édités en raison d’un conflit entre la scénariste de l’histoire, Keiko Nagita, alors connue sous le pseudo Kyoko Mizuki, et la dessinatrice. Ce conflit, ayant entrainé un procès, perdure encore actuellement, et les droits visuels en sont complètement bloqués et ne peuvent plus être utilisés. Sauf que Keiko Nagita n’a jamais pu raconter tout ce qu’elle avait à dire sur Candy et son histoire. C’est donc sous la forme de deux romans qu’elle nous livre des pans entiers de l’histoire. En juin sortira la fin inédite de la série – et je peux vous dire que j’ai hâte ! Mais, tout d’abord, Keiko Nagita revient sur les jeunes années de son héroïne dans Candice White l’orpheline…
J’ai redécouvert l’histoire de Candy dans ce livre. Keiko Nagita possède une écriture fluide et très douce. Elle a réussit à offrir un second souffle à ses personnages et à redonner vie à l’histoire originale, tout en enrichissant cette dernière…
Et la magie opère, dès les premières lignes. Je me suis immédiatement retrouvée dans la maison Pony, et dans l’ambiance de cette histoire que j’avais tant aimée. Pourtant, ayant vu la série il y a des dizaines d’années, j’avais peur de passer à côté et de ne pas réussir à me replonger dans l’histoire. Mais, même s’il me manquait de nombreux passages, mes souvenirs s’étant étiolés depuis, Keiko Nagita ne nous perd pas en route, à aucun moment.
Ainsi, les amoureux de la série seront ravis de retrouver cet univers qui a marqué plusieurs générations. Pas de soucis à se faire sur d’éventuelles pertes de mémoire : Keiko Nagita nous prend par la main et nous accompagne de la première à la dernière page. La magie opère immédiatement, et c’était comme replonger dans de délicieux souvenirs d’enfance… Quant aux non-connaisseurs, voilà une excellente occasion pour découvrir ce manga incontournable qui n’a absolument pas vieilli !

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Je pense que j’aimerai bien le(s) lire à l’occasion
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Je ne m’attendais pas à me retrouver complètement immergée dans cette atmosphère… Une vraie madeleine de Proust ce roman ❤
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