Ottila a décidé d’être heureuse et ça va faire mal. Ottila a un problème. Enfin, elle en a un paquet. D’abord elle est alcoolique. Son père est mort pendant qu’elle se complaisait dans une éternelle gueule de bois. Sa soeur a été internée. Sa mère est en train de craquer. Et ses amis la tirent vers le bas. Sauf Thalès, le type le plus sain qu’elle ait jamais rencontré. Thalès donne envie à Ottila de devenir meilleure. Alors elle décide de faire un doigt à son « contexte » pourri et vole Le Petit Livre du bonheur à la bibliothèque. Puis elle entreprend de le scrapbooker sauvagement : mails, SMS, transcriptions de séances de thérapie, dessins… tout y passe..
Par Charlène
Si vous avez lu la précédente chronique de Célia sur ce même livre, vous allez vous apercevoir que nos avis sont quelques peu similaires. D’ailleurs je vous invite à aller lire sa chronique de suite ici.
C’est clairement le titre du livre qui m’a donné envie de le lire et quand on lit Le putain d’énorme livre du bonheur qui va tout déchirer, on s’attend à un roman feel good où on va bien se marrer.
Bien sur, ce fût le cas pendant quelques passages mais l’auteure aborde en parallèle des sujets assez forts. En effet, Ottila est alcoolique, elle veut s’en sortir mais ne sait pas comment s’y prendre. Elle va alors tout écrire dans un livre qui va la tirer vers le haut, et l’aider à lutter contre sa dépendance pour l’alcool. S’agit-il d’une autobiographie ? Un moment de la vie de Anneliese Mackintosh qu’elle veut nous faire partager ?
L’avantage de ce livre, c’est que des tickets de caisse, des rendez vous avec son psy, des SMS… tout y est retranscrit ! Ainsi, on passe vraiment un agréable moment, les pages s’enchaînent plus vite. Et heureusement j’ai envie de vous dire parce que Ottila et moi on a vraiment eu aucune affinité ! J’ai vraiment eu du mal à la prendre en compassion et certaines scènes (comme celle d’une fille qui se fait violer et qui a « presque » aimée cela) m’ont parues impossible à imaginer ! Ce qui, à cet instant, a sûrement créé un petit fossé entre moi et le livre.
En bref, tout n’est pas négatif à la lecture de ce roman au format poche. Mais je ne sais pas trop si je dois le mettre du côté « à découvrir » ou du côté « passer votre chemin ». Allez, je vous encourage quand même à le lire et à me dire votre avis !
Chronique rédigée par Charlène.
Prix : 7.90 €
Pingback: Les femmes ne viennent pas de mars mais elles y vont – Anneliese Mackintosh | Alice Neverland
J’aurais pu le lire mais la scène de viol et les propos sur la victime me font d’emblée passer mon chemin… Merci pour ta chronique, j’aurais détesté découvrir ça durant ma lecture….
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Le titre et la superbe couverture de ce livre sont extrêmement attirants ! Comme tu le dis, il faudra que je me fasse mon avis par moi même pour être fixée !
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C’est clairement ce qui m’a poussé à le lire. Tu m’en diras des nouvelles ! 😉
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Je suis mitigée quant à ta critique.
J’ai à la fois, envie d’aller voir plus loin et de le lire pour me forger mon propre opinion ; et à la fois, j’ai aussi des bouquins qui, je pense, seront meilleurs et + bons à lire dans ma P.A.L.
Hum, bref, à voir ! Peut-être serais-je conquise par l’auteure (à la différence de ton ressenti) ou peut-être que je serais entièrement d’accord avec toi. Ahaha 🙂
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Je te conseille quand même de te faire ton propre opinion. Tu as lu celle de Celia ? Elle pourra peut être influencer ton choix. C’est sûr que pour moi ce n’est pas un coup de cœur. Ça dépend la taille de ta Pal aussi. 😉
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Non, peux-tu me transmettre le lien ?
Oui, exactement. J’ai une grosse P.A.L manga mais aux niveaux des livres et BD, je suis à peu près à jour. 🙂
Je suis sur la boîte de pandore de Weber en ce moment, mais il est très facile à lire.
Merci à toi !
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https://aliceneverland.com/2018/06/05/le-putain-denorme-livre-du-bonheur-qui-va-tout-dechirer-anneliesse-mackintosh/
Et voilà. 😉 Je ne connais pas du tout. Je vais aller lire le résumé.
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