« Je m’appelle Hélène et je suis presque une vieille dame à présent. Quand je ne serai plus là, qui se souviendra de Lydia ? C’est pour cela que je veux vous raconter notre histoire. »
En 1942, à huit ans et demi, Lydia et Hélène sont les meilleures amies du monde. Ni la guerre ni les allemands ne les empêchent d’aller à l’école, de jouer, de se disputer… Mais un jour, Lydia doit porter une étoile jaune. Hélène nous raconte la soirée qui précède la disparition de son amie. Elle s’en souvient très précisément, c’était la veille de ses neuf ans et Lydia avait dormi chez elle…
Par Célia 
Je savais que cette lecture ne serait pas une banale histoire pour les enfants. Effectivement, cela a été une belle claque qui devrait être lue par petits et grands. Ce récit est tout simplement à couper le souffle, c’est d’une justesse sans nom. Cet album est un concentré d’émotion forte, il est bouleversant. De plus, La grande peur sous les étoiles a été primée, en 1994 à la Foire du livre jeunesse à Bologne.
La première publication de ce livre date de 1993. Comment ai-je pu passer à côté ? En tout cas, je suis ravi qu’à l’occasion de ses 35 ans, la maison d’édition Syros ait décidé de mettre en avant cet ouvrage.
J’ai tellement aimé le travail de Jo Hoestland, que je vais me pencher plus en détail sur ses autres ouvrages.
Les illustrations de Johanna Kang sont belles et puissantes à la fois. À certains moments, je les ai trouvé sinistres, elles collent parfaitement au récit.
Claude Roy (poète, journaliste et écrivain français) nous offre une préface d’une grande qualité. Elle m’a bien fait réfléchir surtout ces deux phrases « Le mal et le malheur existent. Faut-il à tout prix en tenir abrités les enfants ? »
Pour conclure, j’ai tout adoré, je recommande à 200 % ce magnifique album jeunesse.
Chronique rédigée par Célia B.
Prix : 16,90 €
