La découverte de la planète Gaïa, peuplée autrefois d’une espèce extraterrestre éteinte depuis longtemps, est une chance pour les Hommes. En effet, la technologie très avancée des Eternels leur permettra peut-être de réparer les dégâts environnementaux qu’a subis la Terre ! Envoyés sur Gaïa pour des raisons très différentes, Mia et Jules devront oublier leurs divergences et s’allier s’ils veulent surmonter les obstacles et percer le mystère des temples. Or, ce n’est pas des pilleurs, des énigmes ni des pièges laissés par les Aliens dont ils devraient le plus se méfier, mais peut-être d’un plus grand danger encore ― un danger qui pourrait conduire l’humanité à sa perte…

J’adore les histoires qui se passent dans l’espace, cette imagination sans limite sur des planètes inconnues… Quand j’ai lu le résumé de ce livre, j’ai su instantanément qu’il était fait pour moi. Et, depuis le temps que j’entendais parler d’Amie Kaufman, j’étais curieuse de la découvrir avec ce roman.

Pourtant, j’ai eu du mal, énormément de mal avec ce roman. D’ailleurs, je me suis demandée, à plusieurs reprises, si je n’allais tout simplement pas abandonner ma lecture. Je suis restée très perplexe, j’avais du mal à me plonger dans l’histoire et, surtout, à saisir l’intrigue ou à comprendre les personnages…

Les auteures distillent les informations au compte-goutte. C’était perturbant de découvrir un univers complètement inconnu sans en avoir les cartes en mains. Surtout que les auteures nous plongent immédiatement dans l’action, sans la moindre introduction. Pourtant, ce livre réunissait tous les ingrédients pour me plaire mais la magie n’arrivait pas à prendre. J’étais aussi déstabilisée que frustrée !

Je suis restée dans le flou durant les deux tiers du récit (ça fait beaucoup). Mais ma curiosité était titillée juste ce qu’il fallait pour avoir envie de découvrir le mystère qui se cache derrière les Eternels. Et quand les éléments se sont mis en place, j’ai enfin pu apprécier toute l’étrangeté et la complexité de cet univers.

Pour autant, je reste un peu plus mitigée sur les personnages. Le fait de ne pas avoir d’informations sur eux durant une grande partie du récit (juste le minimum syndical) a fait que je suis restée assez éloignée d’eux. Jules et Mia paraissent froids et distants, et je n’ai pas réussi à être convaincue par l’alchimie que les deux auteures essaient d’instaurer entre eux.

Par contre, la fin est riche en rebondissements et révélations. Et, enfin, j’ai pu voir la finalité de ces quatre cent pages. Si j’ai pu apprécier l’univers à ce moment-là, je reste quand même déçue d’avoir été dans le flou aussi longtemps et de ne pas avoir pu m’immerger dans cette histoire bien plus tôt dans le récit.

Je lirais tout de même la suite, car les dernières pages ouvrent une perspective immense pour le prochain. J’ai adoré comment les auteures ont inversé la situation. Ce premier tome reste donc une belle découverte malgré tout, même si ce fut extrêmement laborieux.