L’espèce humaine disparaîtra dans 255 heures.
Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l’ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu’il reste de l’espèce Homo sapiens.
La dernière histoire d’amour s’écrira en lettres de feu.
Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrissante envahie d’algues, Astréa rêvait de se consacrer tout entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort.
Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l’écartant à jamais de la ligne de succession.
Le destin va jeter ces assoiffés de justice l’un contre l’autre, embrasant leurs coeurs avant de consumer le monde.
La flamme brûle plus fort juste avant de s’éteindre.
Par Célia 
C’est toujours avec beaucoup d’impatience que j’attends les nouvelles parutions de Victor Dixen. Je suis très rarement déçu par cet auteur alors, dès qu’il sort un nouveau livre je n’ai pas besoin de lire le résumé pour que celui-ci me donne envie.
L’histoire commence 255 H avant l’extinction de l’espèce humaine. Le monde n’est plus ce qu’il était et les terriens se sont regroupés sur les dernières terres habitables. Nous suivons Astréa (qui appartient à une caste inférieure) et Océrian (qui est prince). Ensemble, ils vont vivre les dernières heures de l’humanité.
Les personnages m’ont moins emballé qu’à l’ordinaire, mais l’histoire et tout ce qu’elle dénonce a largement contré ce point négatif. Effectivement, les sujets abordés sont passionnants. J’ai trouvé que les faits sont décrits avec un tel réalisme que cela en devient effrayant. Tout cela donne matière à réfléchir.
J’ai mis du temps pour rentrer dans ce roman, au bout de 100 pages je n’avais pas encore accroché, c’est pour dire… Mais bon, une fois cette sorte de « blocage » passé, j’ai lu la dernière partie de d’une traite.
La mise en page du livre donne réellement de se plonger dans celui-ci. Certaines pages sont noires, d’autres sont illustrées et il y a des cartes. Alors cette réflexion est totalement superficielle, mais j’avoue que pour moi, cela donne toujours un petit plus au roman.
En ce qui concerne la plume de Victor Dixen, je l’ai trouvé très belle, voire même poétique à certains moments. Cet auteur à une manière bien à lui d’écrire ses romans et j’aime beaucoup.
Pour conclure encore une fois Victor Dixen m’aura transporté dans son univers. Son roman d’anticipation est palpitant et il aura eu le mérite de me faire réfléchir à pas mal de sujets actuels.
Chronique rédigée par Célia B.
Prix : 19,90 €
