L’apocalypse climatique a englouti la majeure partie du monde, mais Dinétah, l’ancienne réserve navajo, a connu une véritable renaissance. Les dieux et les héros des légendes ont pris vie… tout comme les monstres.
Maggie Hoskie est une chasseuse de monstres et une tueuse aux dons surnaturels, le dernier espoir d’une famille qui fait appel à elle pour retrouver une fillette disparue. Cependant, la créature qui a enlevé l’enfant n’est que l’une des pièces d’un vaste et terrifiant puzzle que Maggie va devoir résoudre pour protéger les innocents.
À contrecoeur, elle accepte l’aide de Kai Arviso, un homme-médecine peu conventionnel. Sillonnant la réserve, ils déterrent de vieilles légendes, s’acoquinent avec un personnage des plus louches et affrontent une magie des plus noires dans un monde dévasté à la technologie mourante.
Pour survivre, et découvrir ce qui se trame derrière ces disparitions, Maggie devra affronter son douloureux passé.
Bienvenue dans le Sixième Monde.
J’ai vite été attirée par la couverture de ce roman, mais aussi par son résumé, mélange entre dystopie, fantastique et culture amérindienne.
Pourtant, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, ne connaissant pas la tribu des Navajos. Or, il y a énormément de termes propres à ce peuple qui sont employés, sans que l’auteure ne nous fournisse d’explications. Bref, si j’avais su dès le départ qu’il y avait un glossaire explicatif à la fin du livre, j’aurais été moins perdue et je me serais référée à ce dernier pour comprendre les notions telles que Bik’e’àyée’ii ou encore Tsé naayéé’…
Le rythme du récit est également assez lent. Durant les deux tiers du roman, il ne se passe pas grand chose. On « découvre » l’univers, mais l’auteure distille avec parcimonie les éléments nécessaires à la compréhension de ce monde et de l’histoire de Maggie. Sincèrement, j’ai failli reposer mon livre à de nombreuses reprises, ne comprenant pas où Rebecca Roanhorse voulait en venir mais, surtout, ayant l’impression qu’il me manquait une partie de l’histoire pour saisir ce que j’avais sous les yeux.
Malgré tout, et malgré une prise en main longue et délicate, j’ai beaucoup aimé l’histoire une fois que j’ai été plus à l’aise avec l’univers ! L’intrigue est vraiment originale pour une dystopie, avec cette touche clanique et fantastique. D’ailleurs, j’ai adoré découvrir une culture nouvelle et inhabituelle dans les romans de ce genre. Quant à Maggie, elle est l’anti-heroine par excellence, celle qui bouleverse les codes et qui, derrière une froideur et un gout avéré pour les combats sanglants, cache des fêlures complexes qui l’ont amené à être qui elle est.
Au final, le mélange est détonnant, et j’ai hâte de connaître la suite de l’histoire !
Alice Neverland 
Ce qui m’a le plus plu personnellement c’est justement l’intégration de la culture navajo, et le fait que ça se passe dans un univers post-apo 🙂
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J’hésite à me lancer. La couverture m’a tout de suite attirée, comme toi, mais du coup, j’ai un peu peur de cette lenteur du début, même si tu as l’air d’avoir au final beaucoup aimé. Et puis le côté chamanique change 🙂 Je pense que j’attendrais la sortie du 2nd pour voir si il est aussi bon, et peut-être lui donner sa chance.
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En fait, c’était assez long au début, mais l’univers était intéressant. Ce côté indien / chaman marque vraiment l’originalité du roman et j’ai vite accroché une fois l’intrigue mise en place. Je pense que ça vaut le coup de découvrir cette série malgré tout 🙂
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Cette saga m’a l’air très intéressante ! Allier légendes amérindiennes et fantastique, je trouve que c’est une super idée. Ça ne peut que m’attirer !
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Exactement ! Je ne connaissais pas grand chose à la mythologie, aux traditions amérindiennes, et j’ai aimé découvrir tout cela. Un univers original que je n’avais jamais rencontré jusque là dans les livres, j’ai adoré cette originalité, cette nouveauté !
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