Depuis qu’elle a découvert son goût et son talent pour la magie, Anouk, dix-sept ans, n’a qu’une ambition : devenir une sorcière.
C’est la seule façon de sauver ses amis qui, comme elle, sont des familiers – des animaux transformés en humains par un sortilège.
Mais contrairement à Anouk, les autres familiers ne sont pas sortis indemnes de la bataille de Montélimar.Maintenant que ses acolytes sont piégés dans leur forme animale et captifs du prince Rennar, la jeune fille est contrainte d’accepter un sinistre accord avec son ennemi juré, et de subir l’épreuve du feu pour devenir une sorcière.
Mais bientôt, elle se rend compte que les familiers ne sont pas les seuls à être en danger.
L’assemblée de sorcières la plus redoutable que l’histoire ait jamais connue déchaîne sa colère sur Londres…Anouk doit libérer son pouvoir et nouer de nouvelles alliances pour éviter la tragédie.
Mais qu’arrivera-t-il lorsqu’elle découvrira qu’elle n’est peut-être pas la sorcière qu’elle croyait être ?
L’univers de Grim Lovelies m’avait fascinée dans le premier tome. J’avais donc hâte de le retrouver dans cette suite, et de découvrir ce qu’il allait advenir d’Anouk et de ses amis familiers.
Midnight Beauties reprend là où Grim Lovelies s’est arrêté. Désormais retranchée dans l’ancienne demeure de Mada Vittora, Anouk cherche un moyen pour devenir une sorcière afin de permettre à ses amis, familiers comme elle, retransformés en animaux, de retrouver leur forme humaine. Ce qui va l’amener à passer un marché avec son ennemi, le prince Rennar.
C’est toujours un plaisir de replonger dans cet univers. Megan Shepherd a construit un monde sensationnel, plein de magie, que l’on prend vraiment plaisir à découvrir un peu plus encore. Le premier tome était déjà très complet, mais l’auteure pousse plus loin encore sa mythologie. Les recherches d’Anouk pour devenir sorcière nous emmènent en Bavière, à la découverte des origines des sorcières. Et c’est, d’ailleurs, ce que j’ai le plus apprécié dans cette suite.
C’est un plaisir également de retrouver les personnages. Tous sont caractérisés par une certaine dualité propre à cette série. Personne n’est entièrement bon ou mauvais, notamment Anouk et Rennar qui possèdent de nombreuses nuances et qui semblent, à chaque fois, vaciller d’un côté puis de l’autre. Personnellement, je ne savais jamais sur quel pied danser avec Rennar, et j’ai adoré cet spécificité, l’auteure s’éloignant des clichés habituels propres à ce genre.
Malheureusement, je reste un peu plus mitigée par l’intrigue en elle-même. L’histoire regorge de rebondissements, trop nombreux par moment pour que j’arrive à suivre. J’avais l’impression d’être noyée sous les actions et j’avançais doucement dans ma lecture, à un tel point qu’il m’arrivait de décrocher à certains moments, notamment dans la seconde partie du roman.
Malgré tout, l’histoire reste très originale et créative et l’auteure nous offre un récit aussi déstabilisant que surprenant, unique en son genre. La conclusion, quant à elle, est satisfaisante même si j’aurais aimé que cela se termine d’une autre façon. Mais cette duologie reste une superbe découverte et ravira les amoureux d’univers perturbants, dans lesquels on n’arrive pas à deviner vers quoi l’auteure nous embarque..

Je ne me suis toujours pas décidée à lire cette duologie… mais maintenant que les deux tomes sont sortis, je me laissera peut-être tenter. En fait, j’ai surtout peur du côté » on ne sait pas où l’auteur nous embarque » ! XD
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Personnellement, c’est ce que j’ai le plus aimé, cette imprévisibilité totale de l’auteure (c’est assez rare en littérature young adult 😉 ).
Mais, si ça peut te rassurer, l’histoire se tient incroyablement ! Donc il ne faut vraiment pas que tu hésites si ça te tente 🙂
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J’ai ressenti la même chose que toi par rapport au trop-plein d’action qui m’a un peu perdue. J’ai aussi décroché par moments, du coup. Et c’est dommage parce que l’univers est extraordinaire ! 😉
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Oui, l’univers est le gros point fort de cette série ! Mais c’est vrai que, parfois, l’auteure me perdait, passant d’une scène à une autre sans me laisser reprendre mon souffle. C’était assez perturbant par moment, comme si ça ne s’arretait jamais !
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