Piper McNimbus sait voler. Comme ça, le plus naturellement du monde, les doigts dans le nez. Tonneaux, vrilles et loopings, elle sait tout faire. Terrifiés de voir la nouvelle se répandre, ses parents dissimulent ses talents aux yeux du monde… jusqu’au moment où elle se trahit devant la ville entière. Du jour au lendemain, elle se retrouve dans une école top-secrète de haute sécurité, réservée aux enfants dotés de capacités hors du commun.
Là, elle fait la rencontre de camarades aux pouvoirs incroyables : Conrad, un génie en puissance qui sait tout sur tout, Smitty, qui voit à travers n’importe quelle matière, Violette, capable de rapetisser à volonté… Mais même parmi ces gamins extraordinaires, Piper sort du lot… Et elle ne va pas tarder à devoir en payer le prix.
La fille qui pouvait voler est un roman middle grade, qui s’adresse à un lectorat plutôt jeunesse, à savoir les 9/12 ans. Il faut donc lire ce livre en ayant cela à l’esprit. Piper est une jeune fille un brin spéciale. Elle a, en effet, la capacité de pouvoir voler. Ce qui lui a valu de vivre cachée aux yeux de tous, protégée dans la ferme de ses parents. Mais Piper a envie de liberté, et ne comprend pas pourquoi sa mère se met dans tous ses états lorsque l’envie lui vient de côtoyer les nuages. Car voler est tellement beau, tellement naturel pour Piper qu’elle ne peut s’imaginer vivre les pieds cloués au sol. Mais elle ne se rend pas compte que son don pourrait s’avérer dangereux pour elle s’il était révélé…
J’ai beaucoup aimé l’histoire, à mi chemin entre X-men et À la croisée des mondes. Bien que le récit s’appuie fortement sur des rebondissements assez simples – et souvent rencontrés – dans les récits de super-héros, et bien que l’intrigue apparaisse quelque peu prévisible et un brin trop facile ( ce qui est normal vu que c’est un roman adapté pour les 10/13 ans), Piper est une jeune héroïne de dix ans qui peut voler. Et elle a également fait voler, à ses côtés, mon moi de dix ans qui aurait adoré découvrir une telle histoire à cette âge !
Ce livre parle avec douceur de ce passage délicat entre l’innocence de l’enfance et la maturité du monde des adultes. Piper est une héroïne adorable, forte et avec un cœur en or, qui ne peut s’empêcher de chercher à aider quiconque en a besoin. On a presque l’impression qu’elle est trop pure, pas faite pour vivre dans le monde trop réel, trop méfiant, qu’est le notre.
J’ai vraiment passé un bon moment avec ce roman, et je ne peux que le recommander vivement aux jeunes lecteurs (9-12 ans). L’histoire est bien écrite, et la plume fluide l’auteure transporte le jeune lecteur dès les premières pages. Et si, comme moi, vous aimer retourner en enfance, n’hésitez pas, vous aussi, à découvrir l’incroyable histoire de Piper !
Il me tente bien 🙂 J’ai un peu peur pour le côté trop jeunesse qui ressort beaucoup plus avec la ouverture française, mais ce que tu en dis me donne bien envie.
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Oui, la couverture met l’accent sur l’aspect jeunesse, ça peut être déstabilisant 🙂
J’espère que tu auras l’occasion de le lire !
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