Le berceau des jours meilleurs – Elise Fischer

Couverture Le berceau des jours meilleurs

En 1945, près de Nancy, Odile épouse Henri, ouvrier métallurgiste et voyou notoire. Si elle connaît le manque d’argent, la pénurie de logements et l’impossibilité de divorce, sa fille Isabelle deviendra journaliste et vivra sa vie de femme en toute indépendance.
Des Trente Glorieuses côté classes populaires aux années 1980, de l’abbé Pierre à Jean Prouvé, des hauts-fourneaux aux intérieurs bourgeois, c’est un nouveau monde qui naît sur le chemin de ces deux héroïnes vers l’émancipation. 
Une leçon d’histoire et d’humanité.


Par Marine  28468070_10215286958156547_4490930749452582912_n

J’avoue que le résumé m’a attiré mais le lieu encore plus car, n’étant pas très loin de Nancy, j’avais envie de savoir un peu plus de cette ville.

 
On commence l’histoire avec Odile, qui se retrouve à épouser Henri qu’elle n’aime pas. Mais à son époque, les mariages d’amour ne sont pas la priorité, il vaut mieux avoir une bonne situation qu’être heureuse. Mais Henri va se faire rattraper par des affaires pas très claires dont il est accusé. La réputation qu’il gardera causera bien du tort à Odile. De cette union naîtront des enfants dont Isabelle. Odile est bien décidée à répéter le schéma qu’elle a vécu, mais Isabelle n’a pas envie de se marier. Elle souhaite écrire et rien ne l’en empêchera, surtout pas un homme. Nancy évolue et elle est bien décidée à évoluer avec.
 
Odile est une femme qui m’a fait de la peine au début. Mariage « arrangé », un mari pas franchement attentionné, une belle-mère n’en parlons même pas. Bref, au début, je voulais vraiment la sortir de là.
Henri est un personnage plutôt désagréable, loin du père de famille et mari modèle mais en même temps il fait lui aussi de la peine…
Isabelle est une jeune femme courageuse et, par la suite, elle est aussi engagée pour les droits des femmes à sa manière. Je l’ai vraiment beaucoup apprécié.
 
Bon, en premier lieu, je voudrais parler du style d’écriture parce que c’est écrit avec un vocabulaire un peu ancien, ça donne un côté poétique à l’écriture que j’ai beaucoup aimé. Suivre deux générations est plutôt pas mal, on voit les personnages évoluer au fur et à mesure des années. Odile, que j’appréciais, a finalement changé, Isabelle grandit avec ses convictions et son caractère bien trempé. Après, niveau action, il n’y a vraiment pas grand chose, c’est l’histoire de la vie de deux femmes de deux générations différentes, rien de plus.
 
Pour conclure, c’est une lecture sympathique mais sans plus. Il n’y a pas franchement d’action ni de raison de raconter les histoires d’Odile et Isabelle plutôt que l’histoire de quelqu’un d’autre, je suis un peu déçue de ce côté là. Par contre le style d’écriture est vraiment super agréable et les pages défilent sans soucis. En bref c’est une lecture plutôt pour le lieu que je connais sinon elle n’a pas grand intérêt. Un avis assez mitigé car la plume est belle mais l’histoire un peu sans intérêt.
 

Chronique rédigée par Marine

Parution : 02 septembre 2020
Éditions : J’ai lu
Nombre de pages : 443 pages
Prix : 7,80€
2.5

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