Kira Navárez rêvait d’un monde nouveau.
Elle vient de réveiller un cauchemar d’une ampleur intersidérale…
Lors d’une mission de routine sur une planète inconnue, Kira découvre un organisme vivant d’origine extraterrestre. Fascinée, elle s’approche de l’étrange poussière noire. La substance s’étend sur tout son corps et commence à prendre le contrôle. Kira, en pleine transformation, va explorer les dernières limites de sa condition d’être humain.
Mais quelle est l’origine de cette entité ? Quelles sont ses intentions ?
La scientifique n’a pas le temps de répondre à ces questions : la guerre contre les aliens est déclarée, et Kira pourrait bien être le plus grand et le dernier espoir de l’humanité.
Eragorn est surement le premier roman de dragons que j’ai lu durant ma jeunesse. Alors, apprendre que son auteur avait enfin publié une nouvelle histoire… J’étais excitée de découvrir un nouvel imaginaire made in Christopher Paolini !
Finie donc la fantasy. Dans cette nouvelle histoire, Christopher Paolini se lance dans la science-fiction.
Kira Navarez est une exobiologiste qui parcourt de nombreuses planètes, à la recherche de formes de vie développée afin de les analyser avant que des colons ne viennent s’installer sur la planète en question. Mais, lors de sa dernière mission, elle découvre les traces d’une civilisation extraterrestre, ainsi qu’une étrange poussière noire qu’ils ont laissé derrière eux. Une poussière qui va l’engloutir et s’intégrer dans son corps, littéralement. Et bouleverser la vie de Kira.
Petite précision, car j’ai été surprise à la fin de ce roman : là où, en version originale, l’histoire est un one shot, il s’agit bien uniquement de la première partie du roman qui a été éditée en français. Et, effectivement, je n’avais absolument pas fait attention à la mention sur la couverture indiquant « Tome 1 ». Cette belle brique de plus de huit cent pages verra donc sa suite publiée en 2021.
Mais cette coupure a une sacrée importance car, pour moi, elle dessert complètement le roman. Du coup, les trois quarts de ce tome sont introductifs, des pages et des pages où il ne se passe pas grand chose, où on ne fait qu’analyser, analyser, encore et encore. Alors, oui, l’univers qu’a créé Christopher Paolini est infiniment riche, et ces pages ont leur importance dans l’histoire. Mais voilà, quand l’intrigue principale se lance, quand j’arrive enfin dans une partie bien plus intéressante (et super intéressante, avouons-le), je suis cassée en plein dans mon élan, et je découvre qu’il y aura une suite à ce roman que je pensais unique.
A cause de cette coupure, il y a un énorme déséquilibre dans le rythme du roman. Et, si j’ai aimais l’univers que j’y ai découvert, je me suis malgré tout ennuyée et j’ai eu du mal à venir à bout de ce tome. Je retiens donc une énooorme frustration de ma lecture, et ce sentiment a rapidement pris le pas sur mon ressenti général.
Pour autant, l’histoire reste sympathique, même si elle est loin d’être révolutionnaire. Ici, Christopher Paolini ne prend pas énormément de risques et nous livre un univers, un monde qui reprend les codes classiques de la science-fiction. Je n’ai pas été surprise, mais cela reste quand même bien réalisé, si on oublie les trop nombreuses pages introductives. Idem concernant les personnages, ils sont agréables mais sans plus, et je ne me suis pas vraiment attachée à qui que ce soit, ni même envers l’héroïne, pour laquelle je n’ai eu aucune empathie..
En définitive, le fait d’avoir divisé en deux ce roman ne me parait pas avoir été une idée très judicieuse, même si cela ce comprend étant donné le format du livre. Mais, ici, l’histoire n’avait pas vocation à être coupée, déjà qu’elle est longue à démarrer. J’ai dû m’accrocher pour réussir à maintenir mon attention durant les trois quarts du roman et, une fois lancée, l’histoire s’est soudainement arrêtée. Alors oui, je pense que, du coup, le second tome sera bien plus rythmé et intéressant. Mais, en attendant, je n’ai pas été convaincue par ce début d’histoire, qui manque de rythme et dont l’intrigue parait déjà-vue, et je ne sais pas si j’ai envie d’en découvrir la suite…