Sylvanas Coursevent est toujours introuvable, ourdissant dans l’ombre ses funestes desseins. Du côté de l’Alliance, écrasé par le fardeau de la couronne, le roi Anduin dépêche la propre soeur de la Dame Noire, Alleria, aux côtés du grand exarque Turalyon, dans l’espoir de mettre un terme définitif à cette menace. Quant à la horde, elle se tient au seuil d’un moment historique. Secoué par une tentative d’assassinat contre Talanji, reine zandalari et alliée essentielle de la Horde, le tout nouveau conseil se voit contraint d’agir: ils confient au jeune troll chaman Zehkan la mission cruciale de protéger Talanji et de démasquer ses ennemis. Au même moment la Dame Noire charge Nathanos le Flétrisseur et Sira Gardelune d’une tâche effroyable: tuer le Loa des tombes, Bwonsamdi. Zehkan et Talanji feront tout pour le sauver, tandis que l’Alliance cherche toujours l’insaisissable Sylvanas…
Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un livre se déroulant dans mon univers de jeu vidéo préféré : World of Warcraft.
Pour avoir été une grande joueuse durant plusieurs années, j’ai toujours été soufflée par tout le background, toute l’histoire qui sert de fil rouge à la construction de cet univers. Et il faut dire que ce dernier est très riche, notamment grâce à des dizaines d’années de jeux développées par Blizzard. Alors, même si je ne joue plus aujourd’hui, j’étais très intriguée par la sortie de Shadowlands. Tant et si bien que, à défaut de reprendre le jeu, j’ai décidé d’en découvrir le livre paru, pour l’occasion, chez Bragelonne.
Heureusement, j’avais joué au début de Battle for Azeroth, donc je savais à peu près où en était l’histoire, que j’ai continué à suivre (mon mari y jouant toujours). Car, comme je le disais, l’histoire de World of Warcraft est très riche, très complexe, et un néophyte pourrait très facilement s’y perdre. Pour ma part, il m’a quand même fallu quelques pages pour resituer les protagonistes principaux et ré-apprivoiser un univers que je pensais, pourtant, très bien connaitre.
Après la trahison de Sylvanas, la Horde est en piècs mais essaie malgré tout de se relever et de se reconstruire. A cela s’ajoute de nouveaux problèmes, notamment autour de Talanji, la reine zandalari, qui subit une attaque. La Horde charge donc un jeune chaman de la protéger, un travail qui ne sera pas de tout repos, Sylvanas ourdissant toujours de sombres desseins…
Je n’avais pas énormément d’attentes quant à ce roman, mais j’espérais en apprendre un peu plus, notamment sur les actions de Sylvanas. Mais, si l’histoire est sympathique à découvrir, il n’empêche qu’il ne se passe pas grand chose de véritablement important dans ce livre. Je pensais pourtant que L’armée des ombres ferait la liaison entre Battle for Azeroth et Shadowlands mais il s’agit plus d’un interlude, pas spécialement indispensable pour comprendre la nouvelle extension. Ce qui fait que je suis restée sur ma faim.
Il y a, aussi, énoooormément de points de vue. Trop, même, pour un livre de trois cent pages. J’ai déjà du mal quand il y a plusieurs narrateurs, mais là, ça faisait trop. On suit je ne sais plus trop combien de personnages (j’ai arrêté de comtper à sept je crois). Je n’ai pas trop compris, non plus pourquoi certains personnages étaient autant mis en avant (coucou Thrall) au détriment d’autres, plus importants à l’histoire (coucou Baine). Bref, des choix peu judicieux qui ne m’ont pas plus convaincue que cela.
Au final, l’histoire reste plaisante mais elle a été assez laborieuse pour moi vu le nombre de narrateurs. Aussi, je n’ai pas trop compris le but de l’intrigue, l’auteure se perdant trop souvent dans des passages peu importants, et l’histoire pouvant, finalement, se résumer en quelques chapitres seulement. Je reste quand même ravie d’avoir pu retrouver cet univers que j’adore en version livre !
Alice Neverland 