Chez les Cabrera, la famille c’est sacré. Enfin, c’est ce que croyait Pia-Mia… jusqu’à ce qu’elle rentre en catastrophe au domaine familial après une rupture cruellement humiliante et découvre que son cher frère et sa sœur adorée ont loué sa maison à des vacanciers. Pire : les traîtres ont embauché comme cuisinier son Victor. Le Victor qu’elle martyrisait dans la cour de l’école en lui volant ses goûters, celui qui est devenu son meilleur ami et qui lui tenait compagnie pendant ses insomnies. Celui à qui elle a tout dit, tout raconté, tout confié – sauf ses sentiments pour lui – et qui lui a brisé le cœur en sortant avec cette sorcière de Nelly. Mais tout ça, c’est de l’histoire ancienne ; même si ces yeux pétillants et ce sourire insolent la mettent toujours dans tous ses états, Pia-Mia a bien retenu la leçon : elle gardera ses distances. Il n’y a donc aucune raison que les choses dégénèrent…
Par Célia 
Le résumé m’a vraiment donné envie, même si cela paraissait vu et revu. Il faut dire que les romances de Noël sont (très) souvent similaires… Dur dur de dénicher de l’originalité ! Mais bon, en général, je trouve que cela fonctionne plutôt bien.
Nous allons suivre le quotidien mouvementé de Pia Mia. Après un échec en amour, elle retourne dans sa ville natale ou elle avait laissé sa famille et son ami d’enfance. Il faut dire qu’elle n’est pas reçue avec les honneurs, car sa famille lui en veut d’être partie comme une voleuse et, avec Victor, disons que c’est plutôt compliqué. Ils se sont quittés en mauvais terme et les rancœurs sont toujours présentes.
Pia Mia a du caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et surtout, elle démarre au quart de tour. Elle est explosive et cela fait vite des étincelles lorsqu’elle est en présence de Victor. Victor, quant à lui, est plus raisonné, il est adorable et il fait l’impasse sur pas mal de choses. Les personnages secondaires sont très présents et c’est tant mieux, car ils sont extrêmement attachants.
La romance alterne entre souvenir de Victor et le quotidien de Pia Mia. De plus, le roman contient des expressions en italien. J’ai aimé qu’il y ait cette petite escapade en Italie lors des discours.
C’est la première fois que je lis Eve Borelli et je ne suis pas déçu. J’ai vraiment aimé qu’elle prenne son temps pour installer la romance, le tempo est juste parfait. Par contre, j’ai deviné le twist final à peu près à la moitié du roman… Même si ce n’est pas une issue très originale et qu’elle est très simple, cela fonctionne. J’ai trouvé que c’est bien amené.
En conclusion, une romance parfaite pour cette fin d’année. Elle regroupe tout ce que j’aime : des personnages charismatiques, une histoire d’amour toute mignonne, et surtout beaucoup d’humour !
Chronique rédigée par Célia B.
Prix : 6,90 €
