Wish, tome 3 : Isabeau – Audrey Carlan

Aussi loin que je me souvienne, je me suis sentie perdue.
Avec deux pères géniaux et un diplôme d’une école de cuisine, je devrais être au sommet du monde, prête à créer des desserts remplis d’amour et de lumière. Et pourtant, il me manque quelque chose. Le jour de mon vingt-cinquième anniversaire, deux belles femmes se présentent à ma porte avec une poignée de lettres roses et prétendent être mes soeurs. J’ai toujours pensé que j’étais le produit d’une mère porteuse anonyme, mais mes pères se mettent enfin à parler. Ils ont su toute ma vie qui était ma mère biologique et la pile de lettres prouve que ma mère savait aussi pour moi. Le coeur en vrac, ma valise dans une main, les lettres de ma mère dans l’autre, j’ai traversé le pays, de Chicago, dans l’Illinois, à la petite ville de Pueblo, dans le Colorado. À chaque kilomètre qui me rapproche de ma nouvelle famille, le vide en moi commence à se remplir. Tout en apprenant à connaître mes soeurs, je découvre que j’aime la ville et que je suis proche de ces deux femmes. Lorsque le magasin de bonbons situé à côté de l’entreprise de ma soeur doit fermer, je saute sur l’occasion pour ouvrir ma propre boulangerie avec mon nouvel héritage et pour commencer ma nouvelle vie…


avis

En janvier, je découvrais la nouvelle série d’Audrey Carlan, Wish, mettant à l’honneur deux sœurs guidées par les lettres de leur mère décédée. J’avais beaucoup aimé la thématique de ces livres malgré un style qui m’avait fait grincer des dents à plusieurs reprises. Malgré tout, j’étais impatiente de retrouver l’histoire d’Isabeau, surtout après les révélations de la fin du second tome.

Ma chronique sera assez brève, car je n’ai pas du tout aimé ma lecture. Les éléments qui m’avaient tant énervée dans les deux premiers tomes étaient exacerbés ici. Et, cette fois, l’intrigue n’a pas permis de compenser cet aspect-là.

C’est simple : la romance est surfaite, manquant d’alchimie, les personnages masculins ne sont que des clichés sur pattes du mâle alpha et surprotecteur envers leur femelle, et les personnages principaux sont tous riches. Tous. Ils bénéficient tous d’un héritage de quelques millions de dollars, histoire de bien commencer dans la vie. On ne peut pas faire plus réaliste. Si cela peut se comprendre pour Suda Kaye et Evie, étant donné la maladie de leur mère et la façon dont elle semblait avoir tout préparé pour ses filles avant sa mort, pour Isabeau, je n’ai absolument pas, mais alors pas du tout compris. C’était juste trop facile, et cela n’apportait strictement rien de plus à l’histoire.

Autre élément qui m’a très, mais alors très vite énervée : Jasper. Le meilleur ami d’Isabeau aurait pu apporter un véritable vent de fraicheur, mais il ne fait que remplir le rôle du meilleur ami gay cliché au possible. Sérieusement. J’avais l’impression de retrouver tous les plus grands clichés que l’on attribuait aux personnes gays dans les sitcoms des années 90. Plutôt que d’apporter un aspect inclusif, c’était juste lourd et mal fait. Sincèrement, ce personnage m’a gênée, et j’étais vraiment énervée contre l’auteure devant l’avalanche de clichés qu’elle nous abreuve avec.

Bref, en définitive, je pense qu’Audrey Carlan n’est clairement pas une auteure faite pour moi. Ce qui est dommage, car l’intrigue générale de cette série m’avait fortement séduite. Mais le style et la construction des romances d’Audrey Carlan m’énervent comme pas possible, et c’était pire dans ce tome. Peu importe le format de ses écrits, je tire définitivement un trait sur cette auteure.


Parution : 04 février 2021
Éditions : Hugo Roman
Nombre de pages : 353
Prix : 17 €
1.5

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