Comme ses sœurs, Dekker Kincade est toujours prête à recruter de nouveaux clients pour l’agence de sportifs, montée par sa famille mais qui bat de l’aile. Toutefois, quand son père lui confie la responsabilité de signer le joueur vedette de la NHL, Hunter Maddox, elle hésite. Voilà trois ans, ils ont vécu une relation sans attache et Dekker a pris la tangente sitôt qu’elle a commencé à ressentir des sentiments pour lui. Elle sait que signer Hunter pourra probablement sauver l’entreprise de la faillite, aussi accepte-t-elle de l’approcher pour qu’il signe.
Si leurs retrouvailles ont un goût doux-amer bien vite, ils se retrouvent à plaisanter, la tension monte. Mais quand la vérité éclate Hunter est furieux et Dekker craint qu’on ne la prenne plus au sérieux.
Remporter la Stanley Cup avant que le temps imparti soit écoulé n’est pas un petit exploit. Et le temps presse. Alors que l’équipe de hockey n’est plus qu’à un pas du championnat, résister à Dekker ne sera pas pour Hunter une partie de plaisir.
J’étais heureuse de découvrir la parution d’une nouvelle série de K. Bromberg. Et encore plus quand j’ai vu que celle-ci se déroulerait dans le milieu sportif. Mais, cette fois, sous un angle quelque peu différent : celui des agents sportifs.
Dekker est surprise quand son père, fondateur de l’agence KSM, spécialisée dans les agents sportifs, les convoque soudainement, elle et ses soeurs. Et pour cause : ce dernier lui demande de prendre contact avec Hunter Maddox, grand joueur de hockey, afin de le recruter. Ce que le père de Dekker ne sait pas, c’est qu’elle a déjà eu un contact avec Hunter. Un contact assez rapproché durant six mois, avant qu’elle ne décide de tout arrêter. Trois ans plus tard, Hunter n’a toujours pas quitté son esprit. Mais le revoir, même professionnellement, pour le faire signer dans l’agence de son père, ne risque pas d’être une mince affaire. Surtout qu’Hunter est en plein dérapage ces derniers mois…
J’adore les histoires de seconde chance. J’adore les romances dans les milieux sportifs, et j’adore quand il s’agit du hockey. Vous l’aurez donc compris, j’étais déjà dans de très bonnes dispositions en commençant ce roman. Je savais que j’allais l’adorer, mais je ne pensais pas que ce serait à un tel point.
K. Bromberg a un style qui a vraiment évolué depuis sa toute première série Driven (une série que je n’avais pas vraiment appréciée, j’en détestais les personnages – surtout le héros masculin -). Et ce premier tome de Play Hard met encore plus cette évolution en exergue. La romance est belle, mais prend son temps pour s’installer. Même s’il est évident, dès les premiers chapitres, de savoir comment tout cela va finir entre Dekker et Hunter, j’ai beaucoup aimé le fait que cela ne soit pas précipité pour autant. Et c’est ce qui permet à ce tome d’être aussi bon.
L’aspect psychologique est bien plus mis en avant que le côté charnel. Et il y a de quoi faire. Car K. Bromberg ne nous sert pas, ici, le cliché du sportif célèbre qui a le monde à ses pieds. Non, Hunter est doué, talentueux, mais aussi, et surtout, accablé de culpabilité, de colère et d’épuisement. Une combinaison qui l’a transformé en un joueur plein de colère, hostile, volatile, et à l’histoire dévastatrice. Mais que faire quand ce sport pour lequel il est si doué, ce sport dans lequel il établit records sur records, ne lui apporte plus le moindre plaisir ?
K. Bromberg a fait un travail incroyable dans la construction de l’émotion autour de Dekker et Hunter, et en posant les bases de leur histoire compliquée. L’alchimie entre eux est incroyable, peu importe ce qu’ils en disent, peu importe la façon dont Dekker essaie de se protéger et d’établir des règles pour rester la plus professionnelle possible. Mais quand la douleur d’Hunter lui parvient, quand elle arrive à deviner ce que ce dernier essaie de cacher à tout le monde, la limite devient de plus en plus ténue, jusqu’à disparaitre totalement…
En définitive, j’ai adoré cette histoire. Bien plus qu’une simple romance dans le milieu sportif, il y a une vraie épaisseur émotionnelle et psychologique dans les thèmes abordés. Avec douceur et justesse, K. Bromberg nous livre avec Hard to Handle le premier tome d’une série qui m’a captivée dès la première page. Un premier tome dont j’en ai adoré les personnages et leur histoire, et je suis pressée de lire la suite !

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