Selon la légende, il est une mystérieuse jeune fille, capable de voler, et un garçon qui sait tout, absolument tout sur tout. Et à eux deux – la prophétie est formelle –, ils auraient le pouvoir de changer le monde…
La fille, c’est Piper McNimbus, et le garçon, Conrad Harrington, troisième du nom. Ensemble, ils se sont miraculeusement échappés de la prison de haute sécurité la plus secrète du pays, un établissement réservé aux enfants dotés de pouvoirs exceptionnels.
Désormais tranquillement installé à la campagne chez les parents de Piper, Conrad se croit sorti d’affaire… jusqu’au jour où, en direct à la télévision, il apprend sa propre mort de la bouche de son père, devenu entre-temps président des États-Unis. Le jeune garçon est pourtant bien vivant ! C’est le début d’une spirale infernale qui va les entraîner de la Maison-Blanche aux confins du pays en compagnie de toute leur ribambelle d’amis aux pouvoirs tous plus surprenants les uns que les autres…
J’avais beaucoup aimait La fille qui pouvait voler de Victoria Forester, une histoire à mi-chemin entre celles des X-Mens et d’A la croisée des mondes. Ce livre pouvait d’ailleurs se suffire à lui-même mais, pourtant, l’autrice a bien sorti une suite. Un tome compagnon mettant en avant le très énigmatique Conrad. L’occasion aussi de retrouver Piper et de découvrir ce qu’elle devient, elle mais aussi tous les autres enfants dotés de pouvoirs extraordinaires..
Piper et Conrad ont réussi à s’échapper de l’institut dans lequel ils étaient retenus pour étudier leurs capacités « spéciales ». Car Piper est une enfant capable de voler, et Conrad un garçon qui sait tout. Ils se sont enfuis vers la ferme des parents de Piper, dans laquelle ils vivent désormais, et où ils sont rejoints par les autres enfants ayant réussi à s’échapper du centre. C’est depuis cette ferme qu’ils mettent à profit leurs capacités exceptionnelles afin de venir en aide aux autres. Jusqu’à ce qu’une série de catastrophes se produisent, et que le père de Conrad, devenu Président des Etats-Unis, ne fassent rien pour empêcher cela.
Dans ce tome compagnon, c’est donc l’énigmatique Conrad et son histoire qui sont mis en avant puisque Conrad en est le narrateur principal. C’est aussi l’occasion de retrouver l’ensemble des personnages que nous avions découverts dans le livre sur Piper McNimbus, mais aussi de découvrir un peu plus l’univers de Victoria Forester, et la genèse des capacités extraordinaires dont sont dotés ces enfants.
J’ai trouvé ce tome plus mature, plus sombre aussi, que le premier. Il n’y avait plus trop la naïveté, l’innocence si caractéristique de Piper dans ce tome. Car l’esprit de Conrad est plus réfléchi, plus calculateur que celui de Piper. Mais aussi parce que l’environnement familial de Conrad est loin d’être des plus lumineux. L’intrigue aussi, car on touche à quelque chose de plus grand, et que l’histoire regorge d’actions et de rebondissements.
En définitive, si j’ai bien aimé cette suite, elle m’a tout de même moins transportée que le premier tome. Il m’a paru moins enchanteur, plus terre-à-terre, trop adulte peut-être.. Je ne saurais dire précisément, si ce n’est que mon ressenti post-lecture était bien différent que lors de ma lecture de La fille qui pouvait voler. J’ai tout de même beaucoup aimé pouvoir en apprendre plus sur les capacités exceptionnelles de ces enfants, mais aussi découvrir ce qu’ils étaient devenus après leur fuite de l’Institut.

Je pense que le côté plus mature et plus sombre me plaira bien 🙂 Ce n’est pas une lecture prioritaire pour moi mais je suis bien tentée par la suite.
J’aimeAimé par 1 personne
😉
J’aimeAimé par 1 personne