La princesse Guenièvre arrive à Camelot pour épouser le charismatique Roi Arthur, mais elle n’est pas celle qu’elle prétend être. Son vrai nom et sa véritable identité sont un secret.
La magie a été interdite dans le royaume et le sorcier Merlin qui en a été banni a trouvé un moyen de protéger le roi : faire de Guenièvre sa femme… et sa protectrice contre ceux qui veulent voir la ville du jeune souverain tomber.
Pour sauver la vie d’Arthur, sa nouvelle épouse va devoir naviguer dans une cour où les anciennes valeurs qui s’opposent au changement côtoient de nouvelles voix qui se battent pour un monde meilleur.
Mais au cœur de la forêt et dans les sombres profondeurs des lacs, la plus terrible des menaces attend pour récupérer ce qui lui est dû… Les chevaliers d’Arthur croient qu’ils sont assez forts pour faire face à n’importe quel danger, mais Guenièvre sait qu’il faudra bien plus que des épées pour garder Camelot libre.
Des joutes meurtrières aux trahisons et aux romances interdites, La duperie de Guenièvre propose une lecture inédite et fascinante de la plus grande des légendes. Le combat entre la magie et le fer, le bien et le mal. Une œuvre forte, novatrice et indispensable.
Voilà un roman que j’attendais avec impatience depuis que je l’avais reçu en VO dans la Owlcrate. Il faut dire que je suis une fan de la légende arthurienne. J’étais donc curieuse de découvrir cette histoire qui, pour une fois, met plus en avant Guenièvre que le célèbre roi Arthur.
A Camelot, Guenièvre vient d’épouser le roi Arthur. Du moins, c’est ce que pense la population. Car la vraie Guenièvre, fille de Leodagan, est morte dans le couvent où l’avait envoyé son père. Guenièvre, elle, est la fille de Merlin. Mais son vrai nom lui échappe, ainsi que la plupart de ses souvenirs. Tout ce qu’elle sait, c’est que Merlin l’a envoyé à Camelot afin de protéger le Roi Arthur d’un grand danger qui le guette. Mais Guenièvre doit être discrète, car la magie est dorénavant interdite dans le royaume du roi Arthur. Merlin lui-même a été remercié. Alors, si quelqu’un découvre que Guenièvre n’est pas ce qu’elle prétend, ce royaume sera sans pitié envers elle…
J’ai plutôt bien aimé cette revisite de la célèbre légende arthurienne. Kristen White reprend les grandes lignes, les grandes caractéristiques de ce mythe, mais les remanie complètement à sa sauce. J’ai beaucoup aimé sa vision de la magie, notamment celle des nœuds, que j’ai trouvé ingénieuse et originale.
Pour autant, j’ai mis un long, très long moment avant vraiment de réussir à entrer dans l’histoire. Plusieurs détails m’ont chiffonnée, comme notamment l’absence d’intrigue, d’action, dans une longue première moitié. Nous suivons Guenièvre dans sa « prise de poste » à Camelot mais il ne se passe presque rien. Elle tourne en rond dans ses recherches, et je ne cache pas m’être ennuyée durant une bonne moitié de l’histoire. L’autrice déconstruit la moindre hypothèse que se fait Guenièvre, et on se rend vite compte que cette dernière fait fausse route, avant de revenir au point de départ.
Il y a aussi, je pense, un problème de style dans la traduction. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais la narration était froide, presque mécanique, et n’arrivait pas à me captiver, à me saisir. Certaines tournures sont maladroites et j’ai senti, à plusieurs reprises, que je décrochais véritablement à cause de cela. C’était assez déstabilisant, à un tel point que j’ai commencé à entrer dans l’histoire à partir du moment où je suis passée en mode « lecture rapide ».
Pour le reste, j’ai quand même été intriguée par la magie pratiquée par Guenièvre ainsi que par sa réelle identité. Il y a énormément de mystère autour de son existence et sur la raison qui a poussé Merlin à l’envoyer auprès d’Arthur. Je trouve dommage, par contre, que la traduction soit aussi froide et manque de fluidité car, ajouté au manque d’intrigue de la première partie du livre, ça m’a vraiment freinée et empêchée de profiter de l’ambiance particulière qui entoure Camelot…

J’aime beaucoup les légendes arthuriennes, ça me rend curieuse de lire une réécriture plus féminine. J’ai entendu parler de la traduction assez moyenne et des coquilles, c’est assez dommage.
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Tout pareil, j’adore aussi les légendes arthuriennes. Après, pour la traduction, je pense aussi que le style de l’autrice n’a pas aidé. Je ne saurais pas trop te dire. J’ai hâte de lire le prochain tome en fait, pour être moins indécise ^^’
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Bon je note les points négatifs… Je pense que malheureusement ce 1er tome fait partie de ceux de chez De Saxus qui ont subi leurs problèmes de traduction… J’espère que par la suite ça s’atténuera…
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J’espère aussi. Car le côté « légende arthurienne » m’a bien p lus, et je suis curieuse de voir ce que ça peut donner par la suite 🙂
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