De nos jours à New York, un jeu meurtrier est sur le point de commencer : l’Agôn. Tous les sept ans, pendant une semaine seulement, neuf dieux grecs sont forcés de parcourir la Terre en tant que mortels pour avoir osé défier le grand Zeus. Ils sont chassés par les descendants de lignées prestigieuses, tous désireux de tuer un dieu et de s’emparer de son pouvoir ainsi que de son immortalité.
Après que sa famille a été brutalement assassinée par une lignée concurrente, Lore a fui ce monde brutal, tournant le dos aux promesses de gloire éternelle de la chasse. Pendant des années, elle a repoussé toute idée de vengeance envers l’homme, maintenant un dieu, responsable de la mort de ses proches.
À l’aube de la nouvelle chasse, deux participants recherchent la jeune femme : Castor, un ami d’enfance que Lore croyait mort et Athéna, l’une des dernières divinités d’origine, qui est grièvement blessée. La déesse lui propose une alliance contre leur ennemi commun et un moyen de quitter l’Agôn pour toujours. La décision de Lore de lier son destin à celui d’Athéna aura un coût mortel et ne sera peut-être pas suffisante pour stopper l’essor d’un nouveau dieu dont le pouvoir pourrait détruire l’humanité.Un roman coup-de-poing qui plonge la mythologie grecque en plein New York dans une chasse aux dieux épique et effrénée. Les jeux ont commencé et elle joue pour sa vie.
Impossible de passer à coté de cette grande sortie des éditions De Saxus ! Ayant découvert ce titre lors de sa parution VO, j’étais ravie de le voir traduit aussi vite en français. Un roman fantastique mélangeant monde contemporain et divinités grecques ? J’avais l’impression que ce livre était juste fait pour moi !
Tous les sept ans, durant l’Âgon, les grandes maisons grecques, descendantes d’héros prestigieux de la mythologie, s’affrontent et partent à la chasse des divinités grecques qui, durant une semaine, deviennent mortelles pour avoir oser défier Zeus il y a de cela des millénaires. Si un mortel tue un dieu, il s’empare alors de son pouvoir et de son immortalité et en fait, également, profiter sa maison.
De nos jours, il ne reste que peu de dieux originels, la plupart d’entre eux ayant été tués et absorbés par l’un des membres d’une maison. Lore, quant à elle, a fui ce monde pour lequel elle était prête à tout durant sa jeunesse, sa famille ayant été brutalement assassinée lors du dernier Âgon. Désormais seule représentante de la lignée Persée, elle est restée éloignée de cet univers durant ces sept dernières années. Mais, alors que l’Âgon recommence, son passé va revenir frapper à sa porte…
Mon ressenti sur ce livre est assez indescriptible. J’ai tout adoré, que ce soient les personnages, l’univers, l’intégration de la mythologie grecque et la revisite, tout bonnement exceptionnelle, qu’en fait Alexandra Bracken. Sincèrement, ce monde est très spécifique, et l’autrice l’a tellement enrichi qu’il n’y a pas grand chose à redire. J’ai été ébahie sur bien des points, et j’ai été autant menée en bateau que l’héroïne. Les révélations m’ont scotchées, je ne les avais pas du tout vues venir, et j’ai adoré ça ! Sans oublier Lore, qui est une héroïne loin d’être parfaite, aveuglée à la fois par le désir de venger sa famille, mais aussi celui de quitter définitivement le monde horrible qu’elle idéalisait enfant.
Et, pourtant, j’ai bien bloqué sur ce livre. Surement à cause de toute la complexité, justement, de ce monde, car il m’a fallu beaucoup, beaucoup de temps pour comprendre le fonctionnement de l’Âgon, mais aussi le système régissant les maisons (et qui représentaient qui). Sachant que j’ai déjà, de base, un gros bagage concernant la mythologie grecque, pourtant cela ne m’a pas empêchée d’être mal à l’aise durant une grande partie de l’histoire.
Malgré tout, j’ai adoré. Même si la prise en main a été très délicate, l’univers que met en place Alexandra Bracken ici est tout simplement époustouflant. Cette histoire ne ressemble à aucune autre, et c’était tout aussi prenant qu’haletant. J’ai adoré la façon dont l’autrice m’a menée en bateau, et j’ai été surprise plus d’une fois par les révélations qui y sont faites. Une jolie surprise !
Nombre de pages : 628

J’ai trouvé Lore pas assez attachante pour vraiment entrer dans son histoire, c’est probablement le seul défaut que j’ai trouvé au roman qui était très très sympathique. La fin manque d’un épilogue, mais j’ai aimé les idées de l’auteur et surtout qu’elle montre les dieux sous un angle plus « réaliste » 🙂
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Je crois que j’ai pu comprendre Lore grace à son histoire. Car, sinon, c’est vrai qu’elle est très mécnique, très froide, et complètement focalisée sur sa vengeance. Mais j’ai pu la comprendre, je pense que c’est pour ça que ça ne m’a pas dérangée, et que ça a, au contraire, renforcé la complexité de l’univers à mes yeux.
Par contre, oui, l’univers sur les dieux est juste génial. J’ai adoré découvrir une histoire qui revisite complètement la mythologie grecque, d’une façon orginale et jamais vue/lue 🙂
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