Seule femme à avoir résisté à un virus catastrophique, Ara n’a pas croisé d’être humain depuis des mois – pas depuis que son père a disparu. La pandémie a ravagé la société, le monde d’Ara est dévasté et hanté par les fantômes de son existence d’autrefois. De sa mère. De sa sœur.
Kaden et sa bande ont une règle : rester vigilants pour rester vivants. Quand les garçons surprennent Ara en train de les voler, ils sont furieux et déroutés. Voilà trois ans qu’ils n’ont pas vu de fille. Bien qu’il sache que la garder prisonnière est mal, Kaden se persuade qu’il le fait pour la protéger.
Tandis qu’il succombe à la beauté et à la détermination d’Ara, cette dernière est bien décidée à accomplir la mission que son père lui a donnée : remonter la piste et mettre un terme à l’épidémie. Même si cela suppose qu’elle abandonne ceux qu’elle en est venue à apprécier… y compris Kaden.
Alors que leur environnement ne cesse de s’effondrer, Ara et Kaden sont confrontés à un choix cornélien : être ensemble ou se contenter de survivre.
Quand j’ai découvert ce livre, j’ai immédiatement eu envie de le découvrir. Le résumé me faisait fortement penser à la série In the After publiée chez Lumen, que j’avais adorée. J’étais donc impatiente de me replonger dans un univers du même genre.
Il y a trois ans, un mystérieux virus a décimé une grande partie de la population mondiale. Les femmes en ont été les premières victimes, ayant toutes succombées. Sauf Ara. Dès les premiers signes de l’épidémie, et tandis que sa mère et sa sœur étaient déjà condamnées, le père d’Ara l’a emmenée vivre en forêt, loin de tout et, surtout des hommes. Mais, alors que son père a disparu, Ara n’a pas d’autre choix que de retourner en ville et d’affronter ceux qui y sont restés, tout en essayant de préserver son secret…
Pour ne rien vous cacher, j’ai du mal à mettre les mots sur mon ressenti général sur cette lecture car je suis passée par de nombreux stades. Au départ, j’ai adoré la découverte de cet univers, voir ce que l’humanité était devenue dans ce monde, mais aussi chercher à percer le mystère qui entoure Ara et son père. Puis, petit à petit, j’étais clairement frustrée par ce que je découvrais, l’histoire tombant dans des facilités qui m’ont pas mal fait lever les yeux au ciel. Avant, une nouvelle fois, d’être impatiente de découvrir la suite.
L’écriture de H.J. Nelson est assez agréable à lire, la lecture est fluide et les pages se tournent rapidement. L’auteur arrive à nous embarquer dans son univers sans difficulté, même pour moi qui avais des attentes assez différentes de ce que j’ai lu. Car il s’agit plus d’une romance se développant dans un univers post-apocalyptique que d’une histoire de « dernière femme sur terre » à la recherche de réponses. C’est ce qui me laisse le plus perplexe, car je trouve que la plupart des réactions que l’on retrouve dans ce roman suite à la situation d’Ara sont assez incohérentes.
Malgré tout, le livre fait le job et donne très envie au lecteur de découvrir la suite de l’histoire. Il y a un vrai mystère autour de la création de ce virus, de la disparition du père d’Ara et des indices qu’il lui laisse, mais aussi autour du personnage d’Ara en lui-même, qui semble être la clé de quelque chose sans qu’on ne puisse encore mettre le doigt dessus. Si l’histoire s’éloigne assez de ce que je m’étais imaginé, j’ai tout de même beaucoup aimé ce roman dont je lirais la suite avec plaisir !
Prix : 19 €
