Les anges marchent parmi nous… mais ils ne sont pas les seuls.
L’inspecteur Zaniel Havelock n’est pas un homme comme les autres : il est capable de communiquer directement avec les anges. Il a juré autrefois de mettre son don au service des humains comme des anges, jusqu’à ce qu’une terrible trahison le conduise à abandonner cette vie. Il exerce à présent ses talents comme policier, cependant les anges ne sont jamais bien loin, et là où ils sont, les démons rôdent également…
La scène d’un crime particulièrement macabre lance Zaniel sur la piste d’un mal terrifiant – et les pires horreurs peuvent être l’œuvre d’un démon comme celles d’un humain. Pour arrêter le meurtrier avant qu’il ne frappe à nouveau, Zaniel devra trouver les réponses aux questions qui le tourmentent dans le passé qu’il n’a jamais réussi à oublier.
Bien que fan d’urban fantasy, je n’avais jamais lu le moindre roman de Laurell K. Hamilton jusque-là. Bien sûr, je connaissais l’autrice de nom, car impossible de passer à côté du phénomène d’Anita Blake. Mais, devant le (très) grand nombre de tomes déjà publiés de cette série, je n’ai jamais réussi à trouver le courage de me lancer.
J’ai donc profité de la sortie de cette nouvelle série pour enfin pouvoir découvrir Laurell K. Hamilton !
Zaniel Havelock est un ancien militaire qui a désormais l’habitude de travailler comme enquêteur pour la police. Mais, cette fois, il est demandé sur une enquête qui semble faire appel à sa capacité bien plus spéciale. Car Zaniel possède le don d’entendre littéralement les anges parler. Et, sur cette nouvelle affaire, il est question du meurtre d’une jeune femme à côté de laquelle ont été retrouvées des plumes d’ange…
J’étais tellement impatiente de découvrir cette autrice que je ne m’étais pas vraiment renseignée sur cette série. J’aurais peut-être dû car nous sommes ici à mi-chemin entre l’urban fantasy et le roman policier. Et, personnellement, les romans policiers ne sont pas, mais alors pas du tout ma tasse de thé. C’est la raison principale pour laquelle je n’ai pas été si transportée que cela par ma lecture.
J’ai aussi été un peu moins convaincue par le style de l’autrice. Si j’ai bien aimé l’histoire en elle-même, et tout le mystère qui entoure de personnage de Zaniel ainsi que les anges, j’avais l’impression que l’autrice me perdait à travers les histoires des personnages secondaires, en rajoutant des informations qui n’étaient pas forcément nécessaires pour la compréhension de l’histoire. Du coup, mon attention était divisée entre plusieurs histoires, et j’avais souvent du mal à me recentrer sur l’intrigue principale.
Par contre, gros point positif : le héros, Zaniel Havelock. A vrai dire, je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà suivi un personnage masculin en tant que protagoniste principal – et narrateur – d’un roman d’urban fantasy. Et j’ai adoré cette expérience. Un personnage masculin marié, qui a déjà un enfant, et qui tente de sauver son mariage… Autant vous dire qu’on est bien loin de ceux que l’on rencontre habituellement dans ce genre littéraire, et j’ai juste a-do-ré ça ! Zaniel est un personnage adorable, calme et serein, et qui est également amusant. Bref, un personnage rafraichissant que j’ai vraiment pris plaisir à suivre.
Un autre aspect de l’histoire que j’ai beaucoup aimé, c’est la façon dont l’autrice aborde le thème de la religion ici. J’avais un peu peur que ce soit trop omniprésent, avec une vision presque sectaire, focalisée sur une seule religion puisqu’on parle d’anges. Mais, à l’inverse, je trouve que l’autrice fait preuve d’une grande ouverture d’esprit et, surtout, qu’elle est restée respectueuse des croyances de chacun. Tout s’intègre très bien au background de l’histoire, et j’ai été très agréablement surprise sur ce point.
En définitive, si, contrairement à moi, vous aimez bien l’ambiance propre aux romans policiers mixée à celui de l’urban fantasy, vous devriez vous régaler avec cette nouvelle série. Laurell K. Hamilton dépeint très bien son univers et ses personnages, tout en réussissant à garder une part de mystère pour la suite…
Alice Neverland 