Minnie Cooper est sûre de deux choses : que son anniversaire le Jour de l’An est maudit, et que c’est entièrement la faute de Quinn Hamilton, un homme qu’elle n’a jamais rencontré.
Leurs mères leur ont donné naissance dans le même hôpital juste après minuit le Jour de l’An, mais Quinn a reçu la somme d’argent récompensant le premier bébé né à Londres en 1990 – ainsi que le prénom initialement destiné à Minnie. Avec une telle chance, rien d’étonnant à ce que chacun de ses anniversaires soit un désastre toujours pire que le précédent.
Lorsque Minnie rencontre inopinément Quinn à une soirée de Nouvel An à leurs trente ans respectifs, elle n’y voit qu’une preuve de plus que la bonne fortune a continué de le favoriser. Le charmant et superbe chef d’entreprise semble tout avoir – tandis que Minnie est sur le point de perdre sa société de confection de tourtes et son appartement.
Mais si Quinn et Minnie viennent de deux mondes différents, pourquoi ne cessent-ils de se croiser ? Et comment se fait-il que chaque rencontre tendue les laisse tous deux sur leur faim ?
Quinn Hamilton… Bien qu’elle ne l’ait jamais rencontré, Minnie déteste cet homme qui, né le même jour qu’elle, lui a volé son prénom, mais également toute la primauté d’être le premier bébé né à Londres en 1990, et l’argent qui allait avec. Toute sa vie, Minnie a entendu sa mère lui raconter les évènements autour de sa naissance. Sans oublier que chaque 1er janvier n’est pas vraiment un joyeux moment pour elle, et qu’elle est convaincue d’être maudite. Alors, lorsque qu’elle rencontre Quinn le jour de leur trente ans, elle ne peut s’empêcher d’analyser la différence entre leurs deux vies : lui, jeune chef d’entreprise issu des beaux quartiers, à qui tout réussi, elle, dont la petite affaire peine à décoller. Et si, finalement, leur histoire se croisait depuis bien plus longtemps que cela ?
Même jour, même heure n’est pas vraiment une romance de Noël puisque l’histoire se passe principalement le soir du réveillon du jour de l’an. Ou, tout du moins, cet évènement marque le rythme de toute l’histoire, qui se construit autour de cette date, importante sur bien des points.
J’ai beaucoup aimé la construction du récit qui, à travers plusieurs flashback, nous permet de découvrir quelques réveillons du jour de l’an précédents, et de voir à quel point cette date est aussi marquante pour Minnie et Quinn, en plus d’être celle de leur anniversaire. Mais aussi comment ce jour a influencé les personnes qu’ils sont devenus. Surtout Minnie.
Dans l’ensemble, l’histoire était agréable à lire. J’ai aimé la façon dont les chemins de Quinn et de Minnie se croisent sans cesse, comme si le destin mettait tout en place pour qu’ils se retrouvent trente ans après leur première « rencontre », le jour de leur naissance. Pour autant, les chapitres sur les réveillons précédent permettent de comprendre comment, finalement, le temps qu’il leur a fallu pour se retrouver était peut être nécessaire pour qu’ils deviennent les personnes qu’ils sont aujourd’hui. Ainsi, l‘histoire entre Quinn et Minnie est toute mignonne, mais l’aurait-elle été autant s’ils s’étaient retrouvés plus tôt ?
En définitive, même si l’histoire reste prévisible, elle est aussi très agréable à lire. J’ai beaucoup aimé le scénario de départ, avec cette histoire autour de la date du 1er janvier, mais aussi comment une minute a pu faire toute la différence entre deux vies ayant débuté presque au même moment. C’était une lecture rafraichissante, positive et réconfortante, aussi douce que drôle, mais qui fait tout de même réfléchir sur certains points.
Alice Neverland 