Monstres, monstres, petits et grands, ils vont te dévorer vivant.

Kate Harker est une jeune fille qui n’a pas peur des monstres. Mieux, elle les chasse et elle est douée pour ça. August Flynn, lui, est un monstre qui ne pourra jamais être humain, peu importe à quel point il en rêve. Il fera ce qu’il doit faire, quel qu’en soit le prix. Car près de six mois après la première rencontre entre les deux jeunes gens, la guerre fait rage et les ténèbres gagnent du terrain.

À Verity, August est devenu le leader qu’il n’a jamais souhaité être et, à Prosperity, Kate est devenue la chasseuse impitoyable qu’elle savait pouvoir être. Mais lorsqu’un nouvel ennemi surgit de l’ombre – une créature qui se nourrit du chaos et fait ressortir les démons intérieurs de ses victimes –, il pousse la jeune fille à retourner chez elle. Une fois dans la capitale, elle doit faire face à un monstre qu’elle pensait avoir tué, à un garçon qu’elle pensait connaître et à l’un de ses propres cauchemars.

Lesquels seront les plus difficiles à vaincre : les monstres qu’ils affrontent ou leurs démons intérieurs ?

J’étais contente d’avoir fini This savage song quelques jours seulement avant la sortie de cette suite et fin, car j’ai ainsi pu enchainer directement avec Our dark duet. Et, une chose est sûre : je ne m’attendais pas à ce que Victoria Schwab malmène mon petit cœur de lectrice de cette façon…

« Monstres, monstres, petits et grands, ils vont te dévorer vivant. »

L’histoire reprend six mois après les événements de This savage song. August et Kate ont libéré le nord de V-City de l’influence de Callum Harker. Mais Sloan, le plus fort des Malachai, a survécu et a pris le contrôle de cette partie de la ville. Les monstres sont désormais libres de tuer les humains, et ces derniers n’ont d’autres choix que de fuir vers la partie sud de la ville, où Henry Flynn tient la dernière ligne de résistance. 

Kate a fui V-City et chasse désormais les monstres à Prosperity, où elle s’est découvert une nouvelle famille. Mais pas seulement : elle y a également découvert une nouvelle sorte de monstre intangible bien plus dangereux que tous ceux rencontrés jusque-là, qui sème le chaos et force les gens à s’entretuer. En cherchant à l’arrêter, Kate va devoir retourner à V-City, où elle va y retrouver August.

Victoria Schwab a construit un monde incroyable et monstrueusement beau, où la laideur, l’horreur des hommes, côtoie des personnages, ni bons, ni mauvais, mais qui se battent pour ce qu’ils pensent être juste. August et Kate ont toujours cherché à être ce qu’ils n’étaient pas. Dans ce tome, j’ai aimé la façon dont ils s’acceptent, avec leurs défauts, leur propre monstruosité. Ils vont arrêter de combattre cette partie d’eux-mêmes qu’ils détestent, et c’est ce qui les rend si marquants, si extraordinaires .

Au fur et à mesure que l’histoire avance, et que les évènements se resserrent, la pression augmente petit à petit. C’est ce qui m’a le plus marquée dans cette lecture, ce sentiment d’urgence, de douleur et de fureur, qui prend de plus en plus de place, jusqu’à en devenir presque étouffant. C’est assez dur de se remettre de cette lecture et, quelques jours après en avoir tourné la dernière page, la fin me hante encore. Bien peu de lectures m’ont fait ressentir une telle intensité, et je ne vous cache pas que je suis restée quelques secondes à regarder la dernière page et à essayer de me remettre de tout cela.

« Dans un monde où existent des endroits comme Verity, même les fins pleines d’espoir ont un prix. »

Les remerciements de l’autrice, à la fin, résument parfaitement mon ressenti sur cette lecture. En commençant cette série, j’ai toujours eu ce pressentiment, cette sensation étrange que la fin n’allait pas me plaire. Que, forcément, quelque chose allait mal se passer. Je l’ai senti, je l’ai vu venir, mais j’ai préféré fermer les yeux. Je n’ai rien à redire sur cette fin. Elle est cohérente avec tout le reste de l’histoire, du pur Victoria Schwab. Et elle termine cette histoire comme elle l’avait commencée : avec l’espoir d’un avenir meilleur.

Il y aurait encore tellement de choses à dire sur cette fantastique duologie, mais je vais m’arrêter là pour éviter de vous spoiler quoique ce soit. Dans tous les cas, j’ai adoré cette suite, bien plus que le premier tome, même si je pense rester encore quelque temps dans le déni…

Prix : 17 €