Dix ans se sont écoulés depuis la révélation de l’existence des vampires. Auparavant perçus comme des monstres assoiffés de sang, ces créatures de la nuit sont à présent de véritables célébrités. Mystérieux et discrets, les vampires se sont retirés de la vie auprès des humains pour s’installer au sein de différentes maisons. L’une d’elles est Belle Morte. C’est là que décide de se rendre Renie, jeune humaine sélectionnée pour devenir donneuse de sang… du moins, c’est que les résidants de Belle Morte pensent. Car en réalité Renie n’a qu’une chose en tête : retrouver sa jeune sœur, June, disparue quelques mois plus tôt suite à son entrée à Belle Morte…
Depuis dix ans, les vampires ont révélé leur existence aux yeux du monde et, loin de les craindre, les humains les adulent, faisant d’eux de vraies célébrités. Désormais, les vampires vivent regroupés dans des maisons, véritables manoirs, et se nourrissent via des « donneurs », des volontaires humains qui rejoignent ces manoirs durant un certain temps. A la fin de leur contrat, ils retournent à la vie normale, bien plus riches et célèbres qu’ils ne l’étaient au départ.
June a rejoint les donneurs de Belle Morte il y a quelques mois. Mais, depuis quelques temps, sa sœur, Rennie, n’a plus la moindre nouvelle d’elle. Malgré son aversion pour les vampires, elle décide alors de rejoindre Belle Morte à son tour comme donneuse, en espérant y retrouver sa sœur.
On ne va pas se mentir : l’histoire de Belle Morte regorge de pas mal de défauts. L’intrigue est prévisible dès le premier chapitre, tout se passe beaucoup trop rapidement, la romance ne fonctionne pas du tout (Rennie passe d’un « Je hais les vampires » à « Je l’aime je veux qu’il me morde » en cinq minutes montre en main) et les personnages manquent tous de développement. Bref, on va retrouver ici tous les plus grands clichés de la littérature young adult.
Et pourtant… Il y a quelque chose dans l’écriture qui rend le tout purement addictif. J’étais un peu sceptique au départ quand je me suis rendue compte que j’avais deviné la plupart des éléments de l’intrigue. Mais les pages ont défilé toutes seules et j’ai finalement terminé ce roman sans m’en rendre compte, avec un certain plaisir presque coupable, curieuse de voir la suite de l’histoire.
J’ai passé un bon moment, même si j’ai souvent levé les yeux au ciel. Mais l’histoire est simple et se lit sans aucune difficulté. Belle Morte n’est certes pas le roman vampirique de l’année, mais il a cette petite chose addictive qui le rend plutôt agréable à découvrir. Je n’avais pas de grandes attentes et, finalement, c’est peut-être pour cela que j’ai plutôt bien apprécié cette lecture, malgré ses nombreux défauts.
