Bienvenue à VAMPS l’académie d’élite pour les filles et fils des plus riches et puissantes familles de vampires au monde.

Pas de chance pour Dillon, c’est un outsider. Plus précisément, un dhampire : mi-vampire, mi-humain.

S’il veut survivre plus d’un trimestre dans cette école high-tech nichée au coeur des Alpes, il lui faudra apprendre à dégainer ses canines. Mais le sang ne ment pas, et bientôt il est évident qu’un fluide aussi extraordinaire que dangereux coule dans ses veines.

Depuis quelques temps, j’ai l’impression qu’il y a bien plus de parutions sur les vampires au rayon young adult, et ce n’est pas pour me déplaire, même si ça me donne l’impression de replonger des années en arrière, à l’époque de Twilight & co.

Je me suis donc plongée dans cette lecture sans en avoir de grandes attentes puisque ces histoires reproduisent en général le même schéma. Mais j’ai été agréablement surprise car V.A.M.P.S : Fresh Blood ne ressemble pas tant que ça aux autres romans vampiriques YA.

Vivant depuis toujours avec son père, Dillon a pensé qu’il était un garçon tout ce qu’il y a de plus banal… jusqu’à ce que son père l’envoie dans une école de vampires pour respecter une promesse faite à sa mère, que Dillon n’a jamais rencontrée. Car Dillon est un dhampire, mi-humain par son père, mi-vampire par sa mère. Et, pour découvrir et accepter son héritage vampirique, il doit rejoindre l’académie V.A.M.P.S, dans laquelle seule la progéniture des plus grandes familles de vampires est acceptée. Et où il ne semble pas être le bienvenu.

Ou quand Twilight rencontre Harry Potter et Gossip Girl.

J’ai trouvé que l’immersion dans cet univers est assez réussie même si l’autrice reprend quelques ficelles bien connues dans le genre, et que certains éléments sont des plus prévisibles. Mais ça fonctionne et j’ai beaucoup aimé l’ambiance qu’on retrouve tout au long du roman, assez sombre et mature, qui nous invite à plonger dans les entrailles de Vamps et de partir à la découverte de ses étudiants. 

Je garde un petit bémol sur les personnages qui sont, à mon sens, pas assez exploités, et qui cochent les uns après les autres les cases des plus grands clichés : la scientifique, la nerd, la top modèle suédoise, le jamaïcain cool qui ne se prend pas la tête, etc… Mais ça reste tout de même cohérent et ça n’enlève en rien à la fluidité du roman, qui se lit assez vite. Quant à la fin, elle annonce une possible suite assez intéressante (même si j’avais devinée assez vite la grande révélation qui nous y est faite), et je serais assez curieuse de continuer cette série pour voir ce que tout cela va changer dans le quotidien de Dillon.

En définitive, VAMPS : Fresh Blood est un roman vampirique YA qui ne révolutionne pas vraiment le genre et qui possède les défauts propre à tout premier tome, mais qui nous offre un cadre rafraichissant assez novateur. La plume de l’autrice est très fluide, les épreuves et découvertes s’enchainent, et j’ai plutôt bien apprécié ma lecture. Je serais bien curieuse d’en découvrir la suite, en espérant que celle-ci développe un peu plus les personnages et les liens entre eux et qu’elle nous permette d’en apprendre plus sur la société vampirique hors des murs de la VAMPS…

Prix : 19 €